On a fappé pour vous : Test du Obii de Biird

Si je ne peux pas voyager aux Pays-Bas, les Pays-Bas viendront à moi ! Comment ? Grâce au petit oiseau Obii de la marque Biird. Un sextoy aux allures d’objet de déco ultra mignon et doux, capable de pulser et vibrer comme personne. Après quelques essais je dois bien l’avouer : Obii n’a rien à envier au Sona de Lelo ! On fait le point sur ce volatile coquin, lauréat du prix Red Dot Design, facile à prendre en main, même pour une novice.

Les stimulateurs, pulsateurs, titilleurs (appelez ça comme vous voulez) de clito m’ont toujours fait un peu peur. Étant plutôt une adepte de la fap aux doigts et/ou aidée d’un vibro (oui, on peut utiliser les deux !) je n’ai jamais compris l’engouement pour ces mini-aspirateurs promettant un orgasme en moins de 2 minutes. Mais ça, c’était avant Obii.

Sortez l’oiseau de sa cage

Obii est un stimulateur clitoridien qui pulse et vibre, c’est vrai. Mais c’est surtout un magnifique objet pensé par la marque Biird. À l’instar de la gamme Iroha ukidama de Tenga, le sextoy est livré avec une cage transparente qui s’illumine lorsqu’on le branche, mais aussi durant la charge. C’est beau ! J’ai passé un temps fou à admirer les couleurs vibrer. Et à mesure que le sextoy chargeait, mon envie de l’utiliser montait en flèche. Une fois sortie de sa cage, Obii allait très vite montrer toute sa délicate puissance.

Au toucher, le petit oiseau est moelleux à souhait, il met tout de suite en confiance et son format idéal permet de l’emporter partout sans toutefois avoir l’impression qu’il est trop petit. Un bec tout en rondeur qui se cale parfaitement bien sur le clitoris pour le faire pulser et une queue touffue vibrante à glisser entre les cuisses, sur les seins, dans le cou, partout où vous le souhaitez. 

J’ai testé Obii en solo, mais je suis persuadée que ce sextoy est idéal pour les jeux à deux. N’importe qui peut le manipuler et en comprendre rapidement les rouages : 3 forces de pulsations et 4 modes de vibrations. 2 boutons (un pour chaque mode). Que demander de plus ? C’est un des gros points forts de l’appareil : vous n’avez pas besoin d’avoir déjà utilisé des pulsateurs pour vous en servir. Le fait de proposer deux modes de stimulation permet en plus de ne rater aucune zone érogène et d’atteindre les orgasmes qui vous plaisent. En tout cas moi je n’ai pas mis longtemps avant de trouver comment placer Obii entre mes cuisses pour m’envoler.

Piaffer de plaisir

Lorsque le socle du sextoy eu terminé sa danse des couleurs, j’ai su qu’il était l’heure d’apprivoiser le petit animal. J’ai réfléchi un peu avant de me décider où l’amener avec moi : sous la douche ou sous la couette ? Ce jouet conforme à la norme IPX6 n’étant pas 100% étanche, j’ai opté pour le lit, théâtre de nombreuses séances de volupté. Puisque l’oiseau est doux et rassurant, j’ai opté pour une longue session et n’ai pas cherché à avoir absolument un orgasme. Je me croyais maligne, mais le volatile a su y faire…

Allongée sur le dos, un coussin sous les reins, deux autres sous la tête, je laisse Obii en mode vibration. Je reconnais ce bruit, une musique que j’aime particulièrement, sans être trop forte. Et le voilà qui glisse sur mes seins. Le faisant tourner lentement pour découvrir chacune de ses surfaces (il propose 4 jeux de textures), je frissonne et ricane : “Toi, mon coco, tu vas m’emmener très loin.” Utilisant tantôt son ventre tantôt sa queue je laisse parcourir chaque parcelle de mon corps en descendant lascivement vers ma zone préférée.

Voilà le jouet très près de mon clitoris, que je fais tourner et virer dans le creux de mes cuisses, augmentant la puissance à 2 puis 3 lorsque j’effleure mes lèvres en le faisant tourner dans mes mains pour satisfaire ma curiosité. Nouveau ricanement en constatant qu’il fait son office. Je passe à la 4e vibration pour constater qu’il s’agit d’un mode qui va-et-vient, mes cuisses tremblent un peu, je repousse le piaf au loin. 

Les vibrations m’ont mise en condition, voyons voir ce que donnent les pulsations. Je remonte le moineau et constate qu’il est un peu en sueur. Ah non, c’est la mienne… J’appuie sur le bouton du mode pulsateur et regarde son bec s’agiter majestueusement en petites vagues pendant un instant. C’est l’heure de plonger. Retour entre mes cuisses, je dépose l’animal tête la première sur mon clitoris qu’il trouve tout de suite. Je ferme les yeux, aspire un grand bol d’air et laisse Obii me guider vers l’orgasme. Je tente le mode 2 de pulsations et grimace : pour moi qui suis assez sensible c’est déjà trop. Craignant d’avoir raté “le moment” je repasse au mode 1 et caresse du bout des doigts l’animal pendant qu’il fait chavirer mon clitoris. Est-ce que ça vient ? Oh que oui, ça vient ! 

Orbii, je dis oui

Je ne m’attendais à rien et je n’ai absolument pas été déçue. Pour tout vous dire, Orbii a remplacé l’Amazing de Goliate que je mets toujours dans mon sac de voyage. Il est possible qu’il déçoive un peu les amatrices de pulsateurs Womanizer ou Sona mais pour les curieuses et curieux, pour celles et ceux qui n’ont pas forcément l’habitude de ce type de sextoy, c’est un must-have.

Il ne fait pas spécialement de bruit, se nettoie facilement (au savon ou en utilisant un nettoyant adapté), s’emporte partout grâce à sa petite pochette soyeuse. Disponible en 3 couleurs pour actuellement 89€ (le prix normal est à 109€) je crois qu’il ne faut pas hésiter à se procurer la bête lorsqu’elle est en promo. Car pour le prix normal, si vous aimez beaucoup les pulsateurs, je ne suis pas sûre qu’il satisfasse toutes vos attentes.

Je me suis amusée à pousser un peu plus loin l’exploration en utilisant un sextoy en plus lorsque je m’amusais avec Orbii durant d’autres sessions de plaisir en solitaire : c’est absolument génial ! Le jouet ne prenant que très peu de place, il ne gêne pas du tout l’insertion d’un autre jouet, même si celui-ci est très gros.

En conclusion : Obii est l’oiseau qu’il vous faut pour vous lancer dans l’aventure de la pulsation, pour apprendre à jouer avec de nouvelles textures et pour vous branler avec douceur et volupté tout en faisant passer l’objet pour une lampe de chevet auprès de vos invités les moins coquins.

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  • Merci pour le test ! C’est vraiment beau !
    J’avais 17 ans quand je me suis achetée mon premier plug anal chez SuXulus, je m’en souviens encore du plaisir que j’ai avec. Pourtant, j’ai déjà entendu parlé de ce stimulateur de clitoris, je pense que je vais me procurer un aussi de cette fameuse marque !

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