Test du Satisfyer pro Traveler, le plaisir dans la poche

Le Satisfyer pro Traveler est sorti. Un Satisfyer à emporter partout. Et ça tombe bien, je suis en stage à Paris au Tag pendant trois mois, je me déplace constamment avec une énorme valise, et franchement à part un plug anal rikiki, des boules de Geisha et un mini rabbit, j’ai pas la place de mettre mon armada dans ma valise entre mes tongs et mes bouquins.

Alors quand j’ai eu la proposition de tester ce petit bijou, j’ai sauté sur l’occasion. Rien qu’à la réception, quand le livreur est arrivé avec au Tag Parfait (je ne vous cache pas mon niveau d’impatience), j’étais ravie, la boite était toute petite, et hop! dans le tote-bag, personne dans le métro en rentrant n’a dû se demander ce que je trimballais dans mon sac. Et ça c’est cool.

Dans la lignée de ses prédécesseurs, il s’agit là d’un stimulateur clitoridien par pulsation d’air. J’avais quand même un doute quant à sa puissance au vu de sa taille. Je sais, c’est pas la taille qui compte, mais où loge toute la machinerie dans un si petit truc ? J’avais hâte de rentrer de le déballer, de le faire charger à balle et de pouvoir tester ça.

Manque de bol, je loge chez une copine et je dois reporter mon test. Le Satisfyer me nargue chaque fois que j’ouvre ma valise, je n’en dors plus, j’en transpire à grosses gouttes. Et là, un dimanche orageux, j’arrive enfin dans un endroit où je suis seule. L’air est moite et le temps lourd, je m’en vais m’allonger et prépare mon tête-à-tête avec la bête. Je me permets rapidement de penser qu’il est sacrément beau, la coque profilée violette, le rebord rose gold digne de l’instagrameuse qui sommeille en moi (et accordé à ma valise, c’est dire !) un véritable bijou qui n’a pas à rougir lorsque posé sur la table de chevet.

Bref, allongée en culotte dans mon clic-clac, avec la touffeur extérieure qui rend tout un peu plus sensuel, j’ouvre mon ordi, et je choisis une bonne vidéo pour fapper tranquille. (Four Chambers, Tendrils si ça vous intéresse hein).

Je sais comment fonctionne ce genre de stimulateur parce que j’ai déjà eu affaire à son concurrent le Womanizer. J’appuie longuement sur le bouton + situé sur la partie inférieure du toy, et j’entends le ronronnement caractéristique. Je le place comme il faut, je préfère garder les commandes vers moi, donc le jouet tête en bas. Un peu compliqué de commander le machin, les commandes sont contre la vulve et je dois glisser mes doigts entre le Satisfyer et mon pubis, au risque de me tirer un poil, griffer la peau. Bon, on fait avec, c’est pas non plus super gênant. Cependant point positif pour ma part quand je compare son embout à d’autres stimulateurs du genre : il est plutôt large et les bords sont doux. Il m’est arrivé parfois de me retrouver avec une gêne parce qu’il était trop petit ou trop dur avec des bords “saillants”.

Le premier niveau d’intensité est une caresse, une sensation toute douce sur le clitoris. Quand tout est en place, j’augmente d’un niveau et… vous entendez la mobilette de votre adolescence qui broute un peu ? Eh bien je ne sais pas si c’est mon appareil ou si ce défaut est généralisé, mais mon niveau 2 broute. J’essaie d’éteindre et de rallumer mais ce bug un peu aléatoire sur le niveau 2 est là. Bon. Pas grave, niveau 3 alors. Le doux ronronnement se transforme en un bruit un peu plus fort, et la sensation devient un peu plus appuyée.

Tandis que le rythme de la vidéo accélère moi je commence à osciller sous le jouet. J’ai réussi à le caler dans ma culotte si bien que je n’ai même pas besoin de le tenir, il reste pile à sa place si je ne me trémousse pas trop et ça me laisse les mains libres pour autre chose, je pense que sa petite taille joue pour beaucoup dans ce paramètre “reste à ta place”. Hop ! un niveau de plus. Là ça devient sérieux, je contiens un peu mon enjaillement sinon ça partirait trop vite, y a Owen Gray sur l’écran et j’ai pas vraiment besoin de plus. On monte au niveau 6 et là impossible de retenir, Cam Damage ouvre la bouche et gémit et moi je tombe dans un premier orgasme. Réflexe de survie je descends le jouet au niveau 1, sinon, la sensation devient gênante à grande puissance.

Et là je me dis que je n’arriverai jamais à monter au niveau 11, le niveau de puissance maximal. Parce qu’à cru, impossible de poser cette puissance entre mes jambes, j’ai clairement l’impression qu’on est en train d’extraire mon clitoris de mon corps. Bon. Je vais pas me laisser abattre par ce TOUT PETIT jouet quand même ? C’est reparti pour un tour. Entre temps,i j’ai changé de vidéo, je pars sur un autre registre, une jolie scène solo de Dani Daniels – oui ça n’a rien à voir. Je passe direct au niveau 6, bien décidée à apprivoiser ce que j’ai entre les jambes. Bon, self control et ça va, je monte jusqu’à 9, mais c’est clairement intenable. Je jouis sans pouvoir aller plus loin. Je reporte mon défi à une prochaine fois…

Je l’ai testé sous la douche, parce qu’il est waterproof, et franchement ça vaut le détour, avec l’eau c’est vraiment top, les sensations sont différentes, et le bruit de l’eau couvre amplement le ronronnement du jouet. Ce qui permet de l’utiliser sous la douche c’est notamment la recharge avec l’embout magnétique, qui est très pratique : tu branches ton câble usb, tu poses l’embout, c’est aimanté et ça charge en clignotant joyeusement.

Le Satisfyer Pro Traveler a tout bon, le look avec le capuchon magnétique, la praticité du transport, le chargement magnétique, l’étanchéité et la puissance bien dissimulée dans son petit gabarit, tout ça pour un prix vraiment raisonnable, une cinquantaine d’euros, franchement il faut foncer. Moi, je lui garde une place au chaud dans ma poche…

Satisfyer Pro Traveler – 49,95 € sur notre boutique

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