Japon : CP, c’est (presque) fini

Dans les vastes plaines de l’Internet, CP signifie Child Pornography. Pendant de nombreuses années, les pédophiles de toutes les nations ont pu compter sur le Japon pour garantir leur approvisionnement en CP ; désormais, c’est fini. L’archipel vient d’interdire la possession de pornographie infantile, il était plus que temps. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant atteindre les dix mille dollars et à une peine d’un an d’emprisonnement. Jusqu’ici, seules la production et la distribution de ces images étaient punies par la loi.

C’est la fin d’un combat mené depuis plus de dix ans par des associations nippones pour la protection de l’enfance. Par contre, les mangas pédopornographiques ne sont pas concernés : le lolicon, le shotacon et toutes leurs variantes ne quitteront pas les étagères des librairies, ce qui a beaucoup satisfait les éditeurs. « Une culture riche et profonde naît de quelque chose qui n’est pas nécessairement accepté par tout le monde » explique Hiroshi Chiba, le patron de Chiba Tetsuya Production, l’une des plus grosses boîtes de manga du pays. « Nous avons besoin de laisser exister cette zone sombre, c’est un mal nécessaire. » Reste à mesurer l’impact de cette nouvelle loi.

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