On aime : Poppy Cox

Poppy Cox est une performeuse, réalisatrice, costumière, sexe-bikeuse passionnée de vélo. Anglaise, ou plutôt Londonienne, elle vit actuellement à Berlin. Elle a les cheveux roses, orange, ou parfois blond platine, la peau crémeuse, des formes comme un joli gâteau plein de chantilly. Son regard malicieux se coordonne à un sourire lumineux. Vous l’aurez compris, Poppy Cox est éclectique. Aussi féministe que pétillante, ses apparitions dans les courts-métrages signés Erika Lust m’ont donné envie de vous faire découvrir cette actrice rayonnante.

Poppy en secrétaire des années 50 dans Mad Men Porn. Poppy en strip-teaseuse dans Birthday Surprise ou encore Poppy en mangeuse d’homme dans A Talk Too Dirty. Il y en a pour tous les goûts, mais une chose est sûre : vous allez déguster de somptueuses culottes hautes et autres soutiens-gorge balconnet. Après tout, ce sont eux qui font la beauté du corps de l’actrice. Son déhanché et ses coups de langue appuyés par un regard de braise nous font rapidement grimper aux rideaux.

Tout aussi combattive que Maria Riot ou encore Silvia Rubi, Poppy Cox s’évertue à proposer un cinéma pornographique alternatif, toujours plus en phase avec la diversité des sexualités et des corps : « Les gens avec qui je travaille comprennent que la sexualité est diverse, qu’il n’y a pas qu’un seul type de désir », confie-t-elle à Erika Lust.

Pas étonnant, donc, de retrouver sur son CV le job de strip-teaseuse au sein de feu le célèbre peep-show coopératif Lusty Lady de San Francisco. Mais tenez-vous bien, ce n’est que le début d’une longue liste de passions. Poppy a plusieurs cordes à son arc. Actrice porno certes mais aussi maquilleuse, costumière et performeuse au sein du collectif londonien Le Couteau Jaune, Poppy ne s’arrête jamais. Particulièrement active sur la scène européenne, elle est même nommée dans la catégorie des artistes-performers de l’année lors des Erotic Awards 2006.

« Pour les travailleurs du sexe, c’est important d’avoir d’autres sources de revenu, explique Poppy Cox dans son interview pour Erika Lust. Si vous ne pouvez pas travailler pour une raison ou une autre, parce que vous êtes malade ou que vous avez besoin d’une pause, vous êtes bloqué parce que vous dépendez d’une seule activité. C’est pour ça que je fais d’autres choses à côté : je fais des costumes, je travaille dans la mode… Ça me permet d’équilibrer avec l’industrie du sexe. »

Et sinon, vous connaissez les bike sexual ? Et bien l’explosive Poppy en fait également partie. Fascinée par les vélos et l’aspect plus que sexuel de cette machine à pédales, l’actrice s’est alliée à Rev Phil, l’une des figures majeures de la culture cycliste de Portland, pour créer le festival Bike Smut.

Réunissant des passionnés de selles en cuir, de punk et de petites jupes dans le vent, les participants animent les soirées avec des projections et des performances cyclo-pornographiques queer. Autant vous dire que ça swingue grave. Pour rendre la fête encore plus folle, ces activistes du dérailleur ont parcouru plus de 25 pays. Une belle réussite. On espère les revoir prochainement dans la capitale.

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