Close-up sur Tyler Nixon

Lorsque Tyler a croisé mon chemin pour la première fois, c’était mal barré pour la séance de paluchage. Tombée un peu par hasard sur Love & Adolescence, j’avais lancé le player, happée par la qualité des images de Porn Fidelity. Malheureusement, la scène faisait surtout la part belle à Brandi Love ; je me retrouvais alors coincée entre les tags milf, blonde et big boobs. La solitude commençait à poindre le bout de son nez, tandis qu’une petite voix dans ma tête me susurrait que j’avais connu mieux niveau identification. C’est alors qu’une puissance supérieure a légèrement déporté ma rétine vers le partenaire de Brandi et bam ! Ça a fait le même effet que des Chocapics.

Tyler Nixon, une aimable tête blonde souriante et auréolée d’un charme angélique, a donc fait son apparition dans mon imaginaire sexuel et n’en est jamais vraiment sorti. Pas tellement fan de James Deen, ni de Bruce Venture, il cristallise dorénavant à lui tout seul mon appétit pour le porn. Scrollant de gif en gif (chacun son délire), Tyler ne fait que me réjouir et voir son petit nom surgir dans les tags m’enchante à chaque fois.

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Pourquoi un tel crush ? Parce que Tyler est imberbe, blond en été, châtain en hiver, et porte les cheveux mi-longs. Il a le nez droit, des yeux aussi expressifs que ceux des bébés animaux et un sourire Colgate qui lui confère parfois un air benêt. Tyler a aussi une croix tatouée pas loin de l’aine, des jambes musclées et il pratique tout un tas de sports à base de planche. Bref, Tyler a finalement l’air d’un grand adolescent tout droit sorti d’un teen movie et je crois bien qu’on trouve ici la raison de mon fap.

tyler nixon

Avec sa petite gueule d’amour à la limite de la gentille douchebagerie, je rattrape en désir et gémissements plaintifs tout ce temps perdu d’adolescente plongée dans les bouquins. Entre l’interminable série Grand Galop et ma quatorzième lecture de Harry Potter, j’avais loupé une infinité de beaux gosses aux cheveux longs et graisseux dans diverses séries et rediff’ de films pour ados (c’eût été de toute façon peine perdue, n’ayant ni Nickelodeon ni tout autre chaîne un peu “cool”). Vaguement déçue par la nouvelle génération de Zac Efron et préférant mater des films dotés d’intrigues un peu plus complexes, j’avais jusqu’à aujourd’hui confiné ma bave pour l’archétype californien dans les petits cartons de ma mémoire.

Tyler le magnifique entre dans mon champ de vision et provoque en moi un joyeux ravissement ; j’ai enfin trouvé ma tête de gondole dans le porn. Pour ce qui est de la question du fap, elle est vite résolue avec Real Sex Diary, premier du nom. Ses ischio-jambiers et quadriceps agréablement développés lui donnent la puissance relative à un avide marteau-piqueur. Derrière ce sourire de velours sur lequel Dana Vespoli s’assoit, se cache un pilonnage assez costaud où se mêlent l’envie de boule et le désir de bien faire. Entre-temps, la main originellement placée devant ma bouche pour cacher mes mièvres ricanements se glisse subrepticement dans mon pantalon.

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Tyler avance tranquillement vers mon coeur en équilibre sur une corde raide. Souple comme un chat, il oscille dangereusement entre le sexe un peu bestial et la câlinerie un chouilla niaise, alternant main sur le cou et grosses pelles baveuses. Grâce à lui,  je goûte par la voie insoupçonnée du porn les désirs des premières fois, premières fois et demi.

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