Bobbi Starr : Real Tales of San Francisco

Le temps des vidéos de qualité sur les tubes commence à s’éloigner, et à moins d’être sévèrement en chien et de se contenter de previews de cinq minutes, il devient compliqué de trouver son bonheur. XVideos est envahi de bots, le potentiel des chaînes de Youporn n’est pas encore bien exploité, les tubes français laissez-moi rire, et Youjizz, sérieusement des gens y vont ? Mais dans ce bordel sans nom, xHamster est encore là pour nous rassurer. Cette zone de quasi non-droit où les orientations sexuelles ont peu d’importance, où le tag homemade fait la joie des explorateurs des tags obscurs et où les nouveautés regorgent encore de petites pépites. On en place une pour la valeureux Fabrice70 dit F70 qui continue sa quête insensée vers l’implosion du système en postant des films entiers.

Cette fois-ci, l’honneur revient à un certain BigBicMonstar dit “throat savage”, canadien bgbm obsédé – comme l’indique son petit nom – par le throat fucking. On ne sait pas s’il a fait exprès mais le bougre a fait l’heureuse erreur d’oublier un -r à Starr dans son titre, éloignant pour un temps son généreux upload des radars inquisiteurs d’Evil Angel. Le type a donc envoyé pas une, ni deux, mais trois vidéos entières totalisant trois heures et demi de porn de très haute qualité, soit le film entier Bobbi Violates San Francisco. De quoi jouir pour un an, même de la main gauche.

Meanwhile sur Pornhub, Tom rattrape Jerry

Sorti en février dernier, Bobbi Violates San Francisco fait suite au Bobbi Violates Europe réalisé par Christophe Clark en 2009, dans la grande tradition des Rocco Invades [insérer un pays connu pour ses jolies filles]. Sauf qu’ici c’est Bobbi qui s’occupe de ses potes de San Francisco, dont Mickey Mod, James Deen, la délicieuse Krista Kros, Sparky Sin Claire ou Audrey Rose. Si l’alt-porn n’existe plus vraiment (à part chez Burning Angel et quelques rares prods), on le retrouve encore dans la forteresse de Kink, lieu de liberté où les tatouages, la différence, l’orientation sexuelle, les percings ou la couleur de peau ne sont pas des critères de rejet. Soit le meilleur lieu de création pornographique au monde.

Bobbi n’a pas tourné là-bas, mais a pris un appart à la con et s’est foutue autant devant que derrière puisque c’est elle qui le réalise. Voici donc l’essence de l’art de Bobbi, du concentré de perversité et de domination où les mecs ne sont que des godes vivants, malgré leur qualité plastique indéniable. Bobbi joue avec les culs, les chattes, les bites, salive beaucoup, donne de sa personne et apprend le sexe aux débutantes. Elle montre ainsi que c’est bien elle la patronne incontestée de la performance depuis le retrait définitif de Belladonna du circuit, le tout avec un sourire à faire fondre la calotte glacière.

Le regard pervers, l’honnêteté sexuelle, elle incarne le sexe total et sincère, profitez-en bien avant que les vidéos sautent ou que Evil Angel fasse de nos petites gueules des ass gaping.

Notes : ici c’est xHamster, on met des pouces sous forme de petites étoiles, et les trois vidéos font carton plein comme dans la galaxie M83.

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