J’ai skypé avec Natasha Nice

Natasha Nice, pour moi, c’est avant tout des twitpics à te faire exploser la rétine. La masturbation au bureau, c’est en grande partie à cause d’elle.  Peu avare en photos explicites, l’actrice franco-américaine de 23 ans, native de Fontenay-sous-Bois (susu la famille) fait le bonheur des fappeurs depuis pas mal de temps déjà. 5 ans de carrière au compteur et un sourire aussi naturel que son inénarrable poitrine. Morceaux choisis d’un skype transatlantique avec une actrice aussi nice que son nickname.

Peux-tu tout d’abord te présenter et nous expliquer comment tu es entrée dans l’industrie ?
Je suis franco-américaine, née en France il y a 23 ans. A 3 ans, mes parents ont divorcé et ma mère m’a emmenée avec mes sœurs aux USA. J’ai étudié le français pendant 9 ans au lycée français de Los Angeles. A 18 ans, j’ai eu le choix entre continuer l’école ou faire autre chose. Une fille m’a un jour parlée de faire du porno, j’ai trouvé que c’était une bonne idée et je n’ai pas arrêté. J’aimerais retourner en France pour finir les études que j’ai reprises. Une partie de ma famille est là-bas, la France me manque.

J’ai commencé à regarder du porno vers 11/12 ans. Dès que j’ai eu accès à internet, j’en ai immédiatement cherché. Mon premier choc porn, ça a été Rebeca Linares. Mais avant ça je me faisais déjà mes propres films dans ma tête. J’ai toujours été branchée sexe. Peut-être pas de façon obsessionnelle mais certainement passionnelle.

Il y a beaucoup d’actrices françaises qui ont tenté l’aventure américaine (Liza Harper, Melissa Lauren, Katsuni, pour n’en citer que quelques unes). Comment les perçois-tu de par ton statut particulier de binationale ?
Je ne connais pas trop de Françaises, j’ai eu l’occasion de travailler avec Katsuni, puis Liza Del Sierra, elles étaient toutes les deux très sympas. Je pense que les actrices françaises sont un peu plus « intellectuelles » que la moyenne et je ne dis pas ça parce que je suis moi-même française !  Elles comprennent que le sexe est quelque chose de sensuel et pas seulement un moyen de faire de l’argent. J’ai immédiatement senti une forme de connexion avec elles. Je pouvais être moi-même sans avoir besoin de véritablement les connaître.

Quel est le rapport qu’entretiennent Américaines et Françaises dans le milieu?
Je ne crois pas qu’il y ait de concurrence entre elles. Cela dit, il me semble que certaines actrices américaines sont un peu jalouses de notre langue. Parler français, ou juste anglais mais avec l’accent français, ça reste très sexy, il y a une puissance érotique indéniable que l’on ne trouve pas dans l’anglais. Les Françaises sont aussi plus exotiques physiquement pour eux, moins stéréotypées.

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Comment consommes-tu du porno ?
Je regarde peu de porno, ou seulement très vite fait sur internet quand j’ai besoin de me masturber. J’utilise les tubes pour ça, même si je sais que je ne devrais pas. Je recherche quelque chose de très spécifique. Hier soir par exemple, c’était #bigblackcock et #teen, j’ai mis 10 minutes pour trouver la bonne scène et une minute pour le reste. Je ne regarde jamais de scène complète. Je connais l’envers du décor donc je ne m’appesantis pas sur un quelconque aspect artistique quand il s’agit de me masturber.

Tu as déjà commencé à répondre à une question classique chez nous, quels sont tes tags favoris ?
En plus de ceux que j’ai déjà mentionnés, il y a #cheerleader et #schoolgirl. J’aime aussi quand il y a une vraie différence d’âge entre les acteurs, des femmes plus âgées avec des jeunes mecs, et inversement. J’aime le rapport d’autorité et de domination. Je peux apprécier certaines choses plus extrêmes mais ce n’est pas ma priorité. Par contre j’aime les scènes d’uro, quand les mecs pissent sur les filles, ou quand les filles font ça entre elles.

Et quand la fille pisse sur le mec ?
Non là ça ne fonctionne pas pour moi. Je préfère quand l’homme domine.

As-tu réalisé tous tes fantasmes à travers ta carrière d’actrice?
Non, pas encore. Tout ce qui touche à l’anal par exemple. C’est quelque chose que j’aimerais explorer avant de quitter l’industrie. C’est la grande question, ai-je vraiment envie de le faire ou pas ? Je pratique la sodomie dans ma vie privée, mais devant une caméra c’est quelque chose de complètement différent. Le porno implique une mise en scène, des positions spécifiques, ce n’est pas naturel et pour le moment je ne me sens pas prête. En solo, ça ne me pose pas de problème, je contrôle tout mais dès qu’il s’agit de donner le contrôle de mon cul à quelqu’un d’autre, ça me dérange, malgré l’excitation que ça suscite en moi. Et puis ce serait plus dans l’optique de faire plaisir à mon public que de répondre à une envie personnelle.

Au-delà de ça, ça peut paraître débile mais j’aimerais préserver au minimum un de mes orifices pour mon futur mari !

En terme de partenaires, avec qui as-tu eu le meilleur feeling ?
En mec, il y a eu Manuel Ferrara, John Strong, Jack Lawrence, Johnny Castle… Pour les filles : Asa Akira et Sophie Dee. J’aimerais bien tourner avec Lexi Belle et Tori Black, je ne sais pas si ça se fera un jour.

Oui, oui, appelle moi Vidéo

Préfères-tu le gonzo pur et dur ou le cinéma porno plus classique?
Pour la masturbation, je ne regarde que du gonzo. Pour le reste, j’aime bien les parodies, elles sont souvent sympas. Le porno un peu plus « artistique » m’intéresse, je m’en inspire souvent pour mon site. Je n’ai pas l’œil qu’ont certains réalisateurs donc ça ne marche pas à tous les coups. Sinon j’aime bien les scènes d’Elegant Angel, elles se focalisent en général autour d’une fille en particulier, j’aime ce concept. Ça se rapproche de mon DVD « I Am Natasha Nice ».

MOAR

Tu es très présente sur twitter et tu balances régulièrement des twitpics assez explicites, comment envisages-tu l’utilisation de ce réseau social ? Tu n’as pas peur de te surexposer ?
C’est avant tout professionnel, c’est comme ça que je parle avec mes fans et par ce biais que je fais la promo et les interviews. C’est du networking. Pour les photos c’est à la fois mon côté exhib – que l’on a tous je pense – et l’aspect business. Des utilisateurs vont m’envoyer des messages en me disant qu’ils sont au boulot et qu’ils bandent en voyant mes photos, ça me plaît d’avoir ce pouvoir sur les hommes et ça les motive à visiter mon site. Mais il faut savoir garder des limites : le porno ce n’est pas la réalité. C’est important de faire le distinguo entre vie réelle et porno, même si j’en montre quand même beaucoup sur twitter.

Je sais qu’en début de carrière, je ne faisais pas forcément la différence – et c’est le cas pour beaucoup de personnes du milieu – je disais à tout le monde que je faisais du porno et je ne comprenais pas certaines réactions négatives. Tôt ou tard, la réalité te rattrape. Mon site internet représente ce paradoxe entre ma vie « privée » et ce que je fais dans le porno avec deux sections, une Nice , qui s’apparente plus à un blog, où je présente ma « vraie vie » et une Naughty avec les vidéos et toute autre chose que je n’irai pas raconter à mes parents !

Comment envisages-tu l’avenir ?
Mon site est justement quelque chose de central dans ma vie, il fait partie intégrante de mes projets d’avenir. C’est une plateforme pour essayer différentes choses, que ce soit la photographie, la chorégraphie, le cinéma un peu plus mainstream, auquel j’aimerais incorporer des éléments pornographiques hardcore. Quand je regarde « Black Swan », je reste extrêmement frustrée, une scène lesbienne explicite entre Natalie Portman et Mila Kunis aurait eu toute sa place !

Pour le reste je suis vraiment « on the go », à l’Américaine. Je veux continuer d’étudier, travailler et tout faire pour améliorer mon futur. Mon truc c’est la biologie marine.

Bim bam boobs

Tu peux développer un peu ? Je suis moi-même assez branché faune aquatique
En fait, il y a un rapport avec le porno. Bosser dans l’industrie, ça a émoussé quelque peu ma capacité à être choquée. Quand j’étudie la faune sous-marine, j’arrive encore à être surprise, il y a des formes de vie remarquables et une diversité incroyable. L’océan me fait peur, l’étudier me procure de l’adrénaline. Quand tu vois un Tremoctopus, tu ne peux que constater que la vie sous-marine dépasse tout ce que l’on peut imaginer.

Parlons un peu musique, j’ai vu sur twitter que tu avais été attristée par la mort d’Adam des Beastie Boys…
Quand j’ai eu ma période « rebelle », ça s’est manifesté musicalement avec les Beastie Boys mais aussi The Offspring, Green Day, Sublime… J’ai grandi en écoutant Led Zeppelin et Pink Floyd. Ce sont mes deux groupes préférés. Sinon j’écoute beaucoup de hip-hop et Nas en particulier. J’adore le rap français que je trouve beaucoup plus intense et intelligent que le rap US, des groupes comme NTM, IAM, Sniper… En ce moment j’écoute Eminem car c’est ce qu’il y a de mieux pour faire du sport. Avec la mort de MCA, je réécoute les Beastie Boys, ça me rappelle de bons souvenirs.

Tu lis quoi en ce moment ?
A part les bouquins pour les cours, je suis en train de lire « The Law of Forgiveness ». J’aime les livres qui traitent d’énergie, je pense qu’il y a quelque chose dans l’univers qui gouverne tout. Plutôt qu’un Dieu, j’assimile ça à une énergie. Il ne doit pas y avoir de vénération ou de peur d’être puni selon moi. Je pratique les arts martiaux et ça fait aussi partie de cette notion d’énergie. Je fais du Chi Gung et du Wing Chun, ça permet à la fois d’exploiter et de conserver ces énergies.

D’où vient ton pseudonyme ?
« Nice » c’est un producteur qui me l’a suggéré, j’ai trouvé que ça collait bien à ma personnalité« Natasha » c’était une fille du lycée qui avait la réputation d’être slutty. En réalité, c’est juste qu’elle avait des histoires avec des mecs. A 17 ans, j’avais l’impression que ça faisait d’elle une slut mais j’ai réalisé qu’elle n’avait finalement rien d’une coquine !

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