Beata Undine VS Yo-Landi : le choc du fap

Plus j’entends les anciens du porn glorifier le bon vieux temps du scénario, plus je me replonge dans le gonzo. S’il faut un décor et des costumes pour mettre en scène un fantasme, j’ai une arme bien plus puissante sous la main et elle s’appelle mon imagination. Le gonzo, c’est l’ossature, il suffit juste d’y mettre un peu du sien pour y projeter son propre scénario. L’autre jour je suis tombé sur Beata et j’ai plongé corps et âme vers le malaise sur fond de musique sud-africaine.

Beata Undine

Beata Undine, aussi appelée Amanda, Beata B., Ezma, Oksana, Renata, Vika, Vita, Viva ou paye-toi un sandwich ma vieille, est lituanienne. Vous l’avez sans doute remarqué, la Russie et ses anciens camarades ont décidé d’envahir les tubes avec leurs teens, leur absence totale d’excitation, leurs fausses étudiantes alcooliques et leur OPA non amicale sur l’inceste. Il est est vrai que le tag #german est malheureusement en train de devenir #old mais est-ce une raison pour spammer la rubrique Best Videos / All time de Xvideos ? J’ai voté pour la diversité, pas l’hégémonie. Je sais pas trop quoi faire de mon fap avec ces russes/ukrainiens là ; je suis pas raciste mais y’en a quand même beaucoup. C’est pourtant pas la curiosité qui me manque mais il faut se rendre à l’évidence, ces vidéos sont toutes plus ou moins pétées et ce gonzo de très mauvaise qualité révèle surtout la triste réalité du porno de l’est : à la chaîne, sans moyens, douteux et franchement limite au niveau des conditions de travail.

Avoir le fap triste, c’est comme pleurer les yeux dans sa bière, vaut mieux aller se coucher la gaule en l’air, que de risquer de se casser le poignet bêtement. C’est donc avec la tristesse du mec qui tente un truc perdu d’avance que je vous présente Beata, ma nouvelle copine à usage unique.

Au premier abord, elle n’a rien pour plaire. Rachitique, inexpressive au possible, aucune technique à part de se poser là et attendre de suçoter du bout des lèvres des bites de jeunes russes du genre douchebag des steppes. Sans parler de son french kiss foireux… Mais voilà, Beata a quand même quelque chose en dehors de son éternel sweet sixteen légal : un regard pervers, une bouche étrange avec des dents écartées et surtout un vague air de ressemblance avec Yo-Landi Vi$$er, la chanteuse de Die Antwoord qui me fait avoir des énormes gaules mentales.

Yo-Landi Vi$$er

J’ai du mal à l’expliquer mais Yo-Landi m’excite sauvagement. Sa peau trop blanche, ses côtes, sa coupe de cheveux de tekos ; chaque pore de sa peau respire le malaise, mais au dessus de tout ça plane un visage d’ange. Elle m’excite comme faire une connerie, regretter, puis nier suffisamment fort pour lui cracher à la gueule. Si le gonzo est l’aventure, le scénario qui se prépare est sale comme un fond de culotte souillée, car à travers Beata transpire l’âme de Yo-Landi. Elle est l’incarnation du refrain de Fok Julie Naaiers quand elle s’approche avec ses copines de l’est pour un mauvais POV dans la campagne Ukrainienne. Leur mauvais anglais ne m’inspire pas trop confiance, c’est donc le moment de couper le son, de sortir le dernier Scratch Massive, du NIN ou du Die Antwoord. De la saleté streamée, la BO des cafards sensuels, des délicieuses tortures mentales et des chuchotements malsains.

Je tape les tags qui forment son nom, ses noms, ses avatars qu’on pourrait pourtant résumer en #russian #skinny #teen mais ils n’ont pas la puissance diabolique de son regard incandescent. Ses vidéos sont nulles, que du gonzo raté mais tout fonctionne avec une BO de qualité et c’est dans cette magie noire du fond des tubes que se dresse avec arrogance mon champion. Voici venir l’érection du diable, celle que tu redoutes en société mais qui n’a pas de témoin à part ton historique. Bander pour Beata, c’est cautionner ce porno des bas-fonds qui oubliera et jettera sans ménagement ces filles venues pour quelques billets… Mais est-ce que le porn a une éthique ? N’est-ce pas le propre du fantasme, d’être sale, malsain, sans tabou ? Léger moment de flottement, comme après avoir cliqué sur un tag interdit. Puis j’y retourne.

Sourcils froncés, avec comme seul objectif de souiller cette petite par la pensée, c’est comme ça que ça se passe face à des tags douteux. On est tous pareils, on insulte, on parle mal, on se motive comme on peut en pensant créer de la distance mais on a les deux pieds dedans, en espérant secrètement que St Pierre sera indulgent quand il lira notre historique au grand patron devant la balance de nos péchés.

Afrique du Sud 1 – Lituanie 0

Beata, tes vilaines pipes, tes DP affreuses dans les champs, tes photos en pyjama dans des apparts pourraves prennent une beauté solaire quand tu deviens sud-africaine. Le porn en ligne a tellement de choix qu’on peut partir d’un gonzo improbable et le sortir de ce sale game pour lui redonner une virginité artistique. Beata, tu m’as touché, j’ai presque envie de te sortir de cette industrie qui broie les corps avec un sourire carnassier en se branlant dans des liasses de billets. Rejoins-moi on fera du porn à la maison, je t’apprendrai à manger à ta faim, à sucer correctement, à baiser avec passion. Tu deviens si belle quand Nuit De Mes Rêves se finit et ponctue ce lâcher d’endorphine.

Mais le retour à la réalité est cruel, je ferme la fenêtre et mes yeux ; j’ai les mains sales. La tristesse infinie se dessine dans l’air ; Beata, dans ma redescente post-orgasmique, tu t’effaces, tu disparais, tu n’auras jamais le talent de Yo-Landi et entre nous tu lui ressemblais pas tant que ça. C’était mon sale mojo qui parlait, celui qui m’a forcé à arpenter les recoins poisseux des tubes pour te tomber dessus. Je vais vite t’oublier, crois-moi.

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