« Porn’Pop », ou quand la bande dessinée se débride

Il y a quelques mois, Céline Tran évoquait sa nomination en tant que « co-directrice de collection chez Glénat« . Nous connaissons désormais le nom de la collec’ : Porn’Pop. Au programme de cette salve d’albums qui envahira nos kiosques dès le 12 septembre prochain, des cases et du cul. De quoi réjouir les amateurs de bandes débridées.

« Créer une collection, c’est assumer le désir de mettre le sexe à l’honneur et affirmer qu’il peut être explicite sans être honteux. L’intérêt est de l’aborder sous divers aspects : ludique, éducatif, technique, sensuel, amoureux, voire angoissant » détaille Céline Tran à ActuaLitté. Deux albums hauts en couleurs porteront haut ces valeurs : Petit Paul de Bastien Vivès (grand fan de porno devant l’éternel) et Les joies de sex toy d’Erika Moen et Mathew Nolan. Le premier est une histoire de fantasme provencal comme Vivès en a le secret (pénis, poitrines et pulsions au programme), le second un manuel très sex-ed à destination des néophytes du masturbateur.

 

Souhaitant réunir un lectorat sous couvert d’un thème aussi universel que le sexe, le défi de cette collection sera de sortir des cases des bandes dessinées pour adultes (souvent beaufs et hétéronormés) en privilégiant la singularité et la vulgarisation…sans pour autant oublier d’exciter. Autant dire qu’un univers aussi fétichiste que celui de Vivès sied joliment aux (sexe) intentions de Porn’Pop, désirant questionner « derrière la rencontre des corps, [le] rapport à soi et aux autres, à ses pulsions, son intimité […] quels que soient notre culture, nos croyances ou nos tabous » ajoute encore Céline Tran. Ne reste plus qu’à attendre septembre pour effleurer ces pages.

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