Autotest VIH, trois ans du dépistage à la maison

Le vendredi 6 juillet 2018 avait lieu la conférence de presse afin de faire le point trois ans après la sortie des Autotest VIH et de présenter l’application AUTOTEST développée pour accompagner les utilisateurs. Nous y étions pour vous faire un point sur la situation.

Le VIH c’est important d’en parler, parce qu’en France, on estime que plus de 30 000 personnes sont porteuses du virus sans le savoir, et au quotidien le risque de contamination reste bien réel.

L’autotest a été mis sur le marché en 2015, il s’agit d’un “test rapide d’orientation diagnostique de l’infection du VIH” que vous pouvez faire chez vous.

C’est sans prescription médicale et disponible dans plus de la moitié des pharmacies françaises. Vendu entre 20 et 30 euros le kit de AAZ n’est plus seul sur le marché puisqu’un nouveau kit de la société Biosynex est désormais vendu pour 10 euros.

Comment ça marche ? Il suffit d’une goutte de sang qu’on prélève en piquant le bout du doigt et ce test permet de dépister avec fiabilité une infection au VIH datant de plus de 3 mois. C’est extrêmement simple à utiliser et les résultats sont prêts en un quart d’heure, pas besoin d’attendre des jours les résultats du laboratoire.

En 2018 a été développé une appli mobile, AUTOTEST (dispo pour iOS sur l’App Store / et Android sur le Play Store), qui permet de trouver les points de vente les plus proches pour trouver un test, accompagner le test à la maison, s’informer sur le VIH et les IST et s’orienter vers des associations ou des centres de dépistage.

Les objectifs actuels des organismes et associations comme Paris Sans Sida ou AIDES, sont aujourd’hui d’augmenter les sérologies à plus de cent mille tests par an, mais aussi et surtout de la sensibilisation. Dans cet optique Paris Sans Sida s’est associé avec la LMDE (qui rembourse d’ailleurs les autotest), puisque suite à une étude de la SMEREP sur la santé des lycéen·es et étudiant·es, dans laquelle près de la moitié des interrogé·es déclarent ne pas utiliser le préservatifs systématiquement lors de leur rapport, les différents organismes se sont rendus compte qu’une grande partie des jeunes interrogés considèrent le préservatif comme uniquement contraceptif et ne prennent pas compte des risques d’IST/MST.

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