« Porn to be wild », la série documentaire canadienne qui désape le X

« Porn to be wild ». On dirait le titre d’un Bon Fap, et non : il s’agit d’une série documentaire canadienne et alléchante sur les dessous de l’industrie du X. Voyez plutôt.

Du docuréalité porno, c’est le curieux (et risqué) principe de Porn to be wild. Simon Sachel (Barmaids, Célibataires et nus) nous propose d’épouser les pas des performers québécois Jessy Jones (couronné aux AVN Awards) et Savana Styles, compagne de l’iconique Lexington Steele et patronne de la compagnie X Alpha Female. Qu’est-ce que le quotidien d’un performer ? Quels sont ses doutes ? Quel rapport entretient-il avec leur sexualité et leur célébrité ? Comment évolue-t-il dans le business du sexe ? L’autre Hollywood n’est-il pas, pas au fond, que l’un des versants du rêve américain ?

X et production mainstream font bon ménage, comme l’a démontré en 2016 la série Siffredi Late Night : Hard Academy, produite par Mediaset Distribution. Le teaser de Porn To Be Wild, lui, laisse augurer d’un show à l’américaine, entre effets tonitruants, « fuck » bippés et répliques chocs : « dans le X, c’est facile de devenir célèbre, mais c’est vraiment dur de le rester » décoche ainsi Jessy Jones. Si le risque d’un tel docu serait de sombrer dans un sensationnalisme rock’n’roll et une trashitude aisée, on se rassurera en se disant que Z Télé, réseau de diffusion du projet, s’est déjà intéressé à la porn culture via Le Vandal Show, excursion sulfureuse dans le quotidien de l’entrepreneuse Vandal Vyxen.

Alors pourquoi pas ? Composé de huit épisodes de trente minutes chacun, l’ensemble est à découvrir le vendredi 7 septembre dès 22 h.

 

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