Les gifs en slow porn de la semaine

L’été est arrivé sans crier gare, nous inondant de sa divine lumière, faisant exploser les fleurs et les verres en terrasse. La température monte et on se met à rêver de Miami, de bikinis fluos, de gros lolos qui sortent de l’eau, le tout dans un esprit Spring Break ultra beauf qu’on affectionne tout particulièrement dans le porn (le mainstream tant décrié en ce moment n’est pourtant que le reflet de nos désirs enfouis). Pour marquer le coup, on part en slow-motion, en slow porn sur les tubes avec cinq gifs fabriqués dans la cave du Tag Parfait où le temps semble être suspendu.

S’il était encore de ce monde, Russ Meyer, le patron des poitrines proéminentes, aurait clairement carburé au slow-porn, la catégorie parfaite pour sublimer les seins. Contre-plongée, lumière d’été et ralentis propulsent le gonzo au septième ciel. Zieute moi ce mouvement de balancier d’horloge, ça tease, ça t’hypnotise, ça t’attise. Généreux comme du Fellini. Cum Trainer, 18 ans de bons et loyaux sévices.

Les cadors de Brazzers font dans le blockbuster porno avec ce gros gif tout gonflé, rebondissant sur la vogue du booty qui bute. Les exégèses des clips de J-Lo et Nicki Minaj sauront savourer à bon escient cette fulgurance salace. Sous ce big butt que n’aurait pas renié le peintre Botero ou le cinéaste Tinto Bruss, plantureux comme une planète, on trouve toute la saveur du genre : ce vertige qui, on vous le dit, est un peu beaucoup celui de l’amour.

Les liaisons dangereuses entre gaming et porno font du X une sorte de boîte de Pandore à faps, qui peut facilement vriller à l’hallucination. C’est un peu le cas avec ce doggystyle vidéoludique aux troublants accents photoréalistes. La règle 34 a beau être le commandement divin des geeks, il y a parfois des soirs où l’on aimerait ne pas être insomniaques. Pas merci Pewposterous.

Bataille de boobs ! J’adore quand le porno slow-mo lorgne du côté de l’esprit campy d’American Pie, en plus salace of course. C’est un peu le cas avec ce gif aux accents de summer movie, ce type de films remplis de nymphettes teens en bikinis. Allez, c’est l’été.

Quand Jules Jordan refait le porno à sa sauce, il n’y va pas de main morte. L’as salace des fellations nous offre notre flagrance de fap estival avec cette faciale en mode parasol/piscine/pink sunglasses. Parmi tous les dérivés, c’est peut être le cumshot qui convient le mieux au slowporn. Cette esthétisation poussée jusqu’au prépuce des jets d’éjac érige JJ en Pollock du sperme, usant de son foutre comme d’une lampée de peinture. De l’action cumming qui mériterait sa place au musée, mamène.

Image en une : Rebecca Stilles

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