5 tendances porno pour passer l’été au chaud

Une question cruciale nous anime cette semaine : quelles sont les tendances du porn d’aujourd’hui ? Interrogé le slip sur les chaussettes, le fappeur de la rue répondra sûrement milf ou amateur. L’expert gentil, mais un peu chiant, dira « enfin écoutez, la vraie tendance est à l’indépendance et à l’effacement des intermédiaires au profit d’une plateforme !« . D’autres, moins avertis penseront que l’extrême fait la loi alors qu’au final, on remarque plutôt une accalmie dans la surenchère.

Il est parfois difficile de juger des tendances dans le porn quand il n’existe pas de bureau de tendance ou d’analyse de marché sérieuse. On peut sans doute se fier à la data délivrée par les tubes, mais on peut aussi se méfier de cet axe de communication. Finalement, pour sentir l’air du temps, le nez est un bon indicateur. C’est pourquoi Le Tag Parfait et Le Bon Fap ont plongé au coeur des tubes et de leur libido pour vous sortir cinq trends frais du moment. Accrochez-vous, ça va gicler.

Sucer son mec devant ses parents

Les situations classiques de la vie sexuelle courante ne font plus bander personne. Pour mettre du sel dans le porn, les scénaristes ont trouvé une parade ridicule, mais qui semble plaire : ajouter un élément familial innocent pendant que vous faites votre affaire. On a tous failli se faire cramer un jour par les parents pendant qu’on niquait, les plus audacieux d’entre vous ont continué discrètement sous les draps, mais personne n’a osé se faire sucer pendant 10 minutes à 2 mètres de son beau père qui prend son petit déjeuner. Le porno en 2017 repousse les limites de la peur et s’amuse à inventer des situations improbables dont seuls les protagonistes et les spectateurs sont témoins. S’il fallait une nouvelle preuve que le porn n’est pas la réalité, cette tendance en est la parfaite illustration. C’est la version moderne du pied sous la table.

Levrette claquée dans une cabine H&M

L’amateur n’est certainement pas une tendance, c’est un rouleau compresseur aussi vieux que les premiers caméscopes. La nouveauté dans les années 2010 est qu’on peut filmer discrètement toutes les situations depuis son portable et qu’on peut jouer à se faire peur et à exciter le spectateur avec 0 euro. Depuis que les indépendants ont commencé à reprendre doucement, mais sûrement l’ascendant sur le porno classique, l’ère est à la créativité et aux situations réelles comme le sexe en public. Si ce dernier n’est pas nouveau, un trend monte en puissance : filmer ses ébats depuis une cabine d’essayage à quelques mètres de badauds qui ne se doutent pas qu’ils seront les témoins aveugles d’un futur hit sur Pornhub Models. Avec un combo très puissant de réel, de peur et de sexe en public, l’avenir semble radieux pour les pornographes de cabine d’essayage qui fleurissent sur les tubes comme les fleurs au printemps.

L’inceste step by step

Le fauxcest, fictional incest ou incest (prenez le terme qui vous plaît) est une tendance lourde qui prend naissance au début des années 80 avec la série Taboo. Le porno étant une fiction, il peut se permettre quelques coquetteries comme coucher avec sa mère, sa demi-soeur, son quasi-frère et toutes les subtilités plus ou moins légales de l’amour dans les familles recomposées. L’ambiguïté de la loi à ce sujet et les interdits moraux sont des puissants leviers d’excitation grâce au moteur de la transgression et plusieurs niches naissent de l’inceste et des tabous, très prisés par le public.

Une première que je n’explique pas est de s’appuyer sur les familles recomposées plutôt que de foncer directement entre les cuisses de sa mère (le complexe d’Oedipe est peut-être un tag trop puissant pour le spectateur lambda). La seconde est de mélanger les liens jusqu’à se perdre. Enfin, la dernière et la plus pénible et de mettre -step à toutes les sauces. Les tubes porno ressemblent de plus en plus à Youtube, il faut pouvoir se faire bien voir de l’algorithme pour percer. Les histoires en famille marchent, du coup tout le monde y va de son stepsister et de son stepdad sans avoir peur du ridicule ou de trahir la « cause » du tabou en forçant les titres jusqu’au « putaclic ». Si ça continue comme ça, coucher avec quelqu’un qui a zéro lien de parenté va devenir suspect.

Téléphoner à son mec pendant qu’on suce son pote

Ces dernières années, le cuckolding était à la mode. Une version plus gentille fait actuellement son apparition. Il n’est plus question ici de trouver sa copine dans le lit d’un copain, puis de regarder la scène avec admiration pour finir avec le sperme de son pote dans la bouche, mais d’inventer des situations dont seuls les fappeurs sont les témoins. Ça ne coûte rien, mais ça fonctionne bien : vous sucez un type pendant que vous appelez votre copain. Ça donne du POV tourné en 15 minutes et un succès assuré. Si en plus vous associez cette parade technologique par un petit « step-quelque chose » derrière, vous trouverez sûrement le coeur des fappeurs (ou notre désarroi).

On a échangé nos filles

Dernière tendance un peu fucked-up, mais honnêtement il existe bien pire, c’est le Daughter Swap (traduire « troc de filles »). Vous prenez une situation qui permet de justifier que deux pères se retrouvent au même endroit avec leurs filles respectives puis par un tour de magie que seul le porno ose encore faire : vous amenez la fille de l’un à coucher avec l’autre, dans la même pièce, les yeux dans les yeux. Ce qui marche aussi avec la copine de sa fille. Curieux n’est-ce pas ? Avant de vous offusquer, revenons sur Terre, c’est surtout une nouvelle niche développée par le network Team Skeet qui a décidé de s’attaquer aux nouveaux tags à la mode pour attraper dans leurs filets les derniers fappeurs qui paient.

Inceste, candaulisme, sexe en public, amateur, tabou… On rebondit éternellement sur les mêmes astuces depuis des dizaines d’années pour exciter le public. La différence réside dans la capacité à pouvoir proposer très rapidement une niche porno sur un tube. Un concept d’analyse des tendances théorisé par Jonathan Todd (ex-Youporn guy, architecte du business des tubes et papa Really Useful à qui on doit FakeTaxi, FakeMachin, FakeTruc et cie) et mis en application par les petites productions qui résistent encore et par la sphère indépendante qui a bien compris que pour gagner sa vie, il fallait plaire au public et attirer leur clic. Vous devriez donc rapidement voir fleurir un mélange de tous ces tags en une de vos tubes favoris.

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