Porno VR et amour du pissing, les fantasmes en bêta-test

J’ai testé la VR et j’ai adoré. Je suis un garçon compliqué, qui n’aime pas vraiment la nouveauté. Je m’en méfie, car mon caractère est constitué ainsi. Je préfère laisser les autres tester les dernières tendances et avoir un avis dessus, plutôt que me mouiller. Cependant, grâce au Tag, j’ai eu l’opportunité de tester le porno avec un casque de réalité virtuelle et je suis devenu zinzin.

Pourquoi parler de réalité virtuelle, de VR comme on dit ? Le terme vient du monde des jeux vidéo qui dirige un peu les opérations et le pognon sur le thème. Les casques sont forgés dans le plastique le plus pur pour plaire aux gamers. Mais quand il est question de porno, fi de réalité virtuelle, on se trouve plutôt dans le multivers très sympathique de l’immersion cinématographique : un tout autre délire.

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J’ai chaussé le casque sur mes lunettes [le Samsung Gear VR, ndlr], ça serre un peu, mais c’est tenable. Rien de vraiment désagréable, même quand on a une paire de hipster assez épaisse. Le champ de vision est vraiment restreint, on ne voit plus rien du monde qui nous entoure, l’immersion est donc bien réelle. Il y a des commandes sur le casque, pour cliquer par exemple ou modifier le volume. Le reste est géré par les mouvements de tête, quand on la tourne sur la droite, notre champ de vision se déplace du même côté, pareil pour en haut, en bas, etc.

Pouce en l’air pour l’UXXX de la VR

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La vidéo lancée, le spectacle commence et il est saisissant. J’avais pu voir du porno 3D, sans être vraiment convaincu de la plus-value qu’il apportait. La vidéo et sa réalisation basait tout sur la profondeur de champ et à part donner l’impression que la teub de l’acteur était immense, cela n’entraînait rien de mieux pour l’expérience du fappeur. UXXX : bof.

Pour le porno immersif, la chanson a d’autres paroles, bien plus enjouées. Je vous raconte la scène où une blonde, Lynna Nilsson, est assise sur un canapé. On se croirait dans un club de strip, ceux avec une banquette surélevée pour que la fille soit à peu près au niveau de ton visage (oui, j’ai fréquenté un endroit comme ça à un moment de ma vie). Elle est là et je suis là. Nous sommes là. La sensation d’être m’envahit, cette existence est quasi-palpable. Rien à voir avec la 3D, l’immersion trompe notre jugement et même si l’on a conscience qu’il s’agit d’un film, je préfère croire que nous sommes deux, seuls au monde, en cet instant privilégié. J’attends qu’elle fasse des trucs. C’est un solo classique, pas plus bandant que ça, surtout qu’elle me traverse plusieurs fois avec son pied.

Pour l’instant, ce n’est pas la vraie extase, bien que l’UXXX soit vraiment chamboulée.

La vraie révolution de l’immersion va se concrétiser dans l’instant où elle commence à pisser sur le canapé, à me pisser dessus, carrément. Je reçois le flux sur moi, arrosé comme le trottoir d’une ville un samedi soir, souillé par la délicieuse pluie dorée. Je n’ai jamais rechigné au pissing en tant que fappeur, au contraire, mais dans la vie, le fantasme trouvait des limites très sérieuses. La VR venait de les pulvériser, l’immersion prenait la forme d’un bélier contre une porte cadenassée, elle a tout explosé.

Le paradigme du fappeur explosé par la VR

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La distance ontologique qui sépare le fappeur de son écran, ce vide entre nos yeux et l’image se comble en grande partie quand on chausse le casque de VR. Ce qui se déroule dans notre champ de vision est-il réel ? Il ne l’est pas, mais faute d’indice visuel du monde hors casque, notre être a tendance à croire ce qui lui arrive. Évidemment, les autres sens nous confirment qu’il s’agit d’une illusion.

La confusion est totale, mais si l’on est joueur on peut sciemment l’entretenir ; vient alors te frapper en pleine poire le bonheur du fantasme accompli. Lynna me pisse dessus et j’en suis ravi, car je n’accède qu’au fantasme, pas à la réalité humide. Je franchis mes limites sans risque et j’en redemande. Serait-ce même un encouragement à tenter cela en vrai ? Un entraînement pour voir si la chose me repousse profondément ?

Avec le porno VR, la sexualité peut être testée. Les conditions sont loin de remplir les contingences de l’existence qui représentent un frein trop difficile à franchir dans la réalité. Ici, l’environnement est douillet, sécurisant, le sexe est propre (même si c’est bon quand c’est sale) et on risque juste de se tremper un peu les doigts. L’excitation à vivre l’interdit ou le crade, l’étrange ou l’extrême, te met en transe, la VR te permet de connaître ce que tu n’aurais jamais osé faire et pourquoi pas, t’ouvrir le cœur à davantage de témérité sexuelle IRL.

Passion VR pour tester la vie sans risque

Le porno VR réalise les fantasmes d’une façon nouvelle, il m’a permis de boire à la source de l’ondinisme et d’y prendre du plaisir en m’impliquant encore davantage que face à une vidéo de pissing de couple amateur sur Pornhub. Je suis devenu zinzin de Lynna, car elle est ma première fée Ondine. Qui sera la suivante ?

Pour la suite, les fantasmes à tester se bousculent, j’ai envie d’un POV féminin avec un beau gosse à belle queue. Je suis tenté par le porno VR gay, un truc marrant, à plusieurs pour voir. Mais j’ai surtout envie d’être une femme, dans plusieurs situations différentes, d’emprunter les yeux de mes partenaires sexuelles pour comprendre ce qu’elles voient, ce qu’elles peuvent ressentir. La VR, c’est l’expérience.

Pour aller plus loin du côté de l’immersion, on vient de lancer un petit blog qui chronique les meilleures vidéos disponibles, hésitez pas à y jeter un oeil.

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