La beauté des décors porno abandonnés

Lorsqu’on est étudiant, on a souvent besoin de bosser un peu pour payer ses factures. Certains deviennent serveur, caissier, vendeur ; d’autres choisissent des métiers un peu plus inhabituels. C’est le cas de Jo Broughton. Alors qu’elle étudiait l’art à l’université d’Essex à la fin des années 90, cette photographe s’est faite embaucher comme assistante par un studio porno. La nuit, c’est elle qui nettoyait les plateaux. C’est comme ça qu’elle a eu l’idée de photographier les décors désertés. 

Un calme étrange se dégage de ces clichés, capturés quelques heures après la mise en boîte de scènes de sexe qu’on imagine frénétiques. Certains décors frappent par leur qualité, leurs couleurs harmonieuses, leurs accessoires variés, leur ordre presque excessif. “A l’époque, tout était fait main, a affirmé Jo Broughton à i-D. On shootait à l’argentique – donc pas le droit à l’erreur.” Un coup d’oeil privilégié sur une époque révolue.

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