Periscope n’aime pas les coulisses du porn

Internet se chauffe depuis un mois autour de Meerkat et Periscope, deux applications identiques permettant de diffuser en direct de la vidéo depuis son téléphone portable. Si les conditions d’utilisation sont strictes et empêchent sur le papier la diffusion de contenu sensible ou pornographique comme sur la très grande majorité des applications et réseaux sociaux, quand est-il concrètement si on s’amuse à surfer en direct sur les vagues de la légalité ?

Et bien, on se fait bannir. C’est ce qui est arrivé vendredi soir au compte de Dorcel.

Ghislain Faribeault, vice président média de la société Marc Dorcel, avait le téléphone entre les mains et filmait principalement les coulisses : « À la lecture des messages, les gens n’imaginaient pas autant de monde, les répétitions, les champs contre champs, les raccords maquillage notamment sur les sexes… ». Au final chaque live a attiré « environ 150 personnes » et le compte a certainement été signalé au bout du quatrième.

En attente d’une réponse positive de Periscope (qui appartient à Twitter – plutôt conciliant quand il s’agit de récupérer un compte qui a sauté), l’expérience avortée sera tout de même reconduite, mais en se pliant cette fois-ci aux règles de l’application : « Si nous retrouvons le compte, nous referons d’autres tentatives. Ce sera plus du chat/backstage ultra soft que les coulisses du tournage. C’était une première, nous apprenons forcément. Le plus dur est de ne pas déranger non plus le bon déroulement du tournage. J’aimerais également beaucoup faire un chat avec Marc pour nos followers ».

En attendant que les plateformes de sexcam deviennent plus « mobile-friendly », il va falloir continuer à être sage sur Internet.

 

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