Portfolio : Off the glitters

Un portfolio tout en suggestion pour égayer la rentrée, continuer à rêver….

Cette série subtile et sensuelle, au travers de laquelle filtre déjà la prédilection d’Elsa Guillet-Chapuis pour le making-of, explore les coulisses d’un show burlesque. Avant de vous laisser vous immerger dans la lumière de ces noirs & blancs et les rondeurs de ces seins et de ces hanches, voici quelques mots à propos du monde merveilleux du burlesque français à travers une des figures les plus brillantes et déjantées de la scène parisienne : Julia Palombe.

Tirages dispo sur demande.

Quand es-tu tombée amoureuse du burlesque ? 
Le 12 février 2008. Je m’en souviens car c’était le jour de mes 19 ans. J’étais allée voir une exposition du travail de Katharina Bosse à Paris, qui avait pris pour modèle des « danseuses new-burlesques américaines ». J’ai été submergée d’amour pour ces filles ! Etant moi-même dans les conservatoires depuis mon plus jeune âge, j’ai été fascinée par la grande liberté qu’elles prennent vis-à-vis des canons esthétiques de la « danseuse ».

Comment définirais-tu le burlesque ?
La plupart de ces filles sont autodidactes, elles ont rarement une éducation artistique académique, mais il faut voir avec quelle passion elles fabriquent leurs numéros, leurs costumes, leurs maquillages. Leur message est audacieux et elles ont compris une chose essentielle : la force de l’humour. Aujourd’hui, entre autres projets, je chante et me consacre à mon groupe de rock, mais je continue avec un plaisir fou à collaborer avec ces créatures engagées et délicieusement légères, lors de soirées spéciales comme «les nuits rock’n’love » que j’organise au Bus Palladium (la prochaine aura lieu le 6 novembre 2014).

Tu pourrais nous raconter une anecdote qui t’a marquée ? 
C’était au mois de décembre 2012, lors du Festival « Bons baisers de Paris » à Montpellier. On me fît l’honneur de m’inviter et on décida que j’interpréterai quelques titres de « la belle époque » accompagnée par un pianiste local. Lors des répétitions, j’étais en tenue de ville, et tout se passa à merveille. Quand mon heure sonna, je rentrai sur scène toute de plumes vêtue, porte-jarretelles, bas nylon et talons aiguilles de 14 centimètres ! Dans un élan de générosité, j’embrassai sur la joue mon cher musicien, pendant les premières notes d’introduction… Quel mal m’en prit ! Le pauvre petit se mit à rougir, il jouait soudainement faux et ne savait plus ou mettre ses doigts ! Depuis je préviens toujours les jeunes zicos… Les vieux, je leur fais la surprise, ils aiment ça !

Julia Palombe « on stage » le 6 novembre prochain au Bus Palladium…. pour encore plus de plumes et de paillettes.

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