Christine and the Queens : « La sensualité c’est le silence »

Après trois EP, Christine and the Queens sort aujourd’hui Chaleur Humaine, un premier album nocturne, sur la retenue, où il est question de corps, d’ambiguïtés et beaucoup de questionnement. Entre deux corps, entre deux heures, Christine and the Queens est un personnage fragile, sensible, qui en filigrane nous fait découvrir la vraie Christine, celle qui s’appelle Héloïse. Enfant de la génération porno, Christine and the Queens est également une consommatrice assumée de porn, il était donc de notre devoir de la rencontrer.

Dans ton album, il y a une légère distance entre ce que tu écris et ce que tu es. Tu parles de Christine comme d’un personnage mais j’ai l’impression que tout ça reste assez proche de toi, non ?
Ce n’est pas un masque, une persona différente de moi, c’est plus une version décomplexée de ce que je pourrais être. C’est moi, mais en exagéré. Tout est exagéré, les bons et les mauvais côtés. Je pense que c’est parce que j’ai besoin d’un prisme pour écrire et d’un costume pour aller sur scène. Mais c’est vrai qu’on n’est pas dans du David Bowie qui se créé des alter egos toutes les cinq minutes, c’est plus…

Une sorte d’analyse au travers la musique ?
Voilà. En fait je n’en ai jamais fait tout court. Parce qu’en plus j’écris des chansons et a posteriori je me rends compte que je raconte des choses… Je dois laisser parler mon inconscient beaucoup plus que ce que je ne le crois. Souvent, je me rends compte que mes textes ont un sens différent de ce que je pensais au départ.

Tu écris comment ?
Ça vient tout seul. Je commence toujours par la musique et les lignes de chant sont souvent de l’improvisation. Je ne dis pas que je raconte n’importe quoi et qu’après j’écris le texte comme ça, mais la plupart des idées et des grandes lignes viennent quand j’improvise. Après, je réécris le texte avec les éléments que j’ai pu lâcher dans mon improvisation. La musicalité compte presque autant que le sens.

Tu peux me parler un peu de Half Ladies, ton “Single Ladies” ?
Je voulais faire une chanson d’empowerment, mais à ma manière parce que je ne suis pas Beyoncé. Le point de départ étant que je suis quelqu’un de plutôt maladroit et que je décide de défendre cette maladresse. Quand je dis maladresse, c’est une manière de ne pas vouloir correspondre à certains stéréotypes de la chanteuse flamboyante ou de la jeune fille, qui soit très jolie et en même temps qui est humaine et qui est aussi toujours bien épilée et toujours parfaite et tout ça. Il y a une manière d’assumer ce côté un peu bancal. C’est un truc qui revenait souvent, de n’exister qu’à demi. Je pense qu’on nous fait souvent sentir qu’on n’existe qu’à demi quand on n’existe pas pleinement selon les attentes d’une certaine société. C’était plus récupérer l’insulte d’être à demi pour en faire un motif de fierté.

Si je te dis que ton album est nocturne, entre deux heures, tu en penses quoi ?
Oui, ça me va très bien. De toute façon, moi-même, je ne dors pas. C’est vrai qu’il y a un côté assez crépusculaire sur cet album. En plus, sur la pochette, on dirait qu’il est trois heures du matin. Donc oui, entre deux heures, c’est bien.

Je trouve que ça rejoint un peu ta fascination pour Michael Jackson, le Michael Jackson introspectif, sûrement un peu plus nocturne. Pourquoi cette partie-là et pas son côté plus exubérant, post-Jackson 5 ?
Tu sais, ce n’est pas faute d’essayer, mais je pense qu’on a une nature quand on compose et qu’on ne peut pas lutter contre ça. J’ai essayé, hein ! J’ai essayé des chansons un peu groove, Jackson 5… J’ai vraiment voulu, parce que j’adore ça et parce que sur scène ce serait un vrai plaisir de le faire, mais je n’y arrive pas. Je crois que j’ai un côté très mélancolique qui ne se voit pas forcément tout de suite, mais qui, du coup, transpire dans toutes mes chansons. Et je n’arrive pas à faire un truc pêchu.

Tu es plus à l’aise dans la retenue ?
Oui, après c’est peut-être des choses qui vont se déverrouiller progressivement. Quand on est auteur-compositeur on a une voix, et la mienne est plus nocturne. Même question lyrisme et émotion, j’aime plutôt suggérer que tout exprimer. Je suis dans la retenue, oui, dans l’ellipse, en tout cas.

Sur scène, tu peux peut-être un peu pousser. On sent que l’énergie est vraiment là, elle pourrait éclater à tout moment.
C’est un peu ça. Sur scène c’est la débauche absolue. Non, mais il y a un truc plus viscéral quand je défends sur scène. Parce que sur scène il n’y a pas tout ce qu’il y a sur l’album. Il y a le visuel, et puis je ne peux pas m’empêcher de chanter avec mon corps donc je suis très impliquée physiquement, même quand c’est des balades. Il y a un côté plus à vif qu’il n’y a pas sur l’album.

Comment tu as eu l’idée de mettre du Kayne West sur du Christophe ?
J’ai toujours voulu reprendre Christophe, j’avais envie de commencer cette reprise là, Paradis Perdu. C’est une chanson que j’ai toujours adoré, par le texte. Mais déjà dans l’originale je trouve qu’elle est étrange, il y a une rupture entre les couplets et le refrain. Moi, je trouve le refrain très bizarre. Et même lui il le chante de manière presque perdue, tu as l’impression qu’une blague arrive au milieu de la chanson. Du coup, quand j’ai commencé à la bosser, encore une fois en improvisant, j’avais construit toute la structure, toute la production et puis j’ai commencé à chanter. Instinctivement, j’ai enchainé sur le refrain de Kanye West. En même temps, j’étais très contente de cet instinct-là, ça m’a tout de suite parlé de réconcilier deux grosses références pour moi, qui ne sont pas contradictoires mais assez différentes.

Comment tu pourrais expliquer le manque de sensualité dans la chanson française ?
Tu trouves qu’il y a un manque de sensualité ? Ouais, c’est vrai. (Rires)

Rythmiquement en France, on est des quiches.
Peut-être qu’à un moment on a arrêté de se nourrir du groove et qu’on est revenu à un truc très bavard, pas dans le mauvais sens, mais…

Trop de texte ?
Ouais, peut-être pas assez de mystère aussi. Je ne sais pas. Peut-être que la sensualité c’est le silence, laisser des respirations… Je suis une grande fan de Gainsbarre, il est allé chercher des musiciens à New York, il est allé chercher du groove là-bas et il a posé ses textes dessus et ça marchait très bien.

Est-ce que les artistes français ne sont pas un peu feignants en s’appuyant surtout sur le texte ?
Ce n’est pas qu’ils sont feignants, mais je pense qu’effectivement on survalorise le texte, mais d’une mauvaise manière. On a l’impression qu’il faut dire beaucoup et qu’il faut raconter beaucoup de choses pour que ça parle aux gens. C’est le genre de phrase qui, personnellement, me donne envie de me pendre, parce qu’on ne sait pas ce qui parle aux gens. Ça peut être une image inattendue, ça peut être une rythmique, ça peut être plein de choses, pas forcément un mec qui veut une pizza et qui reste sur son lit.

Donc effectivement, je pense aussi qu’on ne fait pas assez confiance aux gens qui écoutent. De moins en moins. On a peur de l’ennui, on a peur de l’incertitude, alors que c’est souvent ça qui excite, qui suscite le désir. Je suis plus attirée par quelqu’un qui me pose question que par quelqu’un que j’ai l’impression de connaître par cœur.

Tu parles ouvertement de ta bisexualité, tu n’as pas peur que les journalistes te posent toujours les mêmes questions alors qu’on devrait complètement se foutre de la sexualité des gens ?
Il y a une curiosité qui est peut-être toute humaine mais qui, effectivement, ne fait pas trop sens et qui s’exprime… C’est peut-être aussi ma faute d’avoir voulu la dissiper, mais à un moment je considérais que c’était humblement militant de parler de ça et de répondre clairement. Je trouvais aussi ça un peu crétin d’esquiver les questions. Mais ce que je peux défendre est repris comme truc croustillant, pas comme une réflexion.

Ce qui est fou, c’est que ça fasse encore sensation qu’on discute du genre et de la sexualité. C’est ça le problème. Bisexuelle, homosexuelle ; ne pas être hétérosexuelle, c’est un évènement. Ça mérite d’être cité en gros titre ou d’être mis en exergue. Ça, c’est bien la preuve qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. Ce n’est pas rentré dans les mœurs, tout court. Après, j’ai tendance à vouloir aborder le sujet pour que ça devienne banal mais je pense qu’on n’est pas encore assez à le faire pour que ce le soit, c’est dommage. C’est peut-être aussi ma faute, je devrais être plus vigilante quand on me pose ces questions-là. J’ai un côté… Pas bonne élève, mais je suis contente de répondre aux questions et de ne pas me défiler. Je pense que parfois, je devrais les mettre face à cette question qui n’a pas de sens. En même temps, avec des chansons comme Half Ladies, je me doutais bien qu’on allait me parler du genre et puis ça me structure aussi. Malheureusement, le débat est encore assez crispé là-dessus. Je ne vais pas pouvoir tout décrisper toute seule, mais si je peux participer, humblement…

Tu m’as dit suivre le Tag avec attention. Qu’est-ce qui t’intéresse dans le porn ?
J’en consomme beaucoup… (Rires) Non, c’est vrai. Il n’y a pas beaucoup de médias français qui étaient là-dessus donc j’ai fini par arriver sur le Tag Parfait, forcément. En tant que consommatrice, ce qui m’intéresse c’est tout simplement de pouvoir me masturber, mais… Esthétiquement c’est intéressant aussi, en fait, je trouve ça assez fascinant. Ce qui m’hypnotise, même au dehors de tout support masturbatoire, ce sont les gros plans. Je trouve ça tellement zoomé que des fois ça en devient abstrait, et j’en viens à réfléchir en quoi c’est excitant d’avoir du vide, plein, vide, plein. C’est des trucs qui sont intéressants et quand tu commences à t’intéresser à la culture porn tu commences à en voir partout. Tu te rends compte qu’en fait ça infuse tout, même la publicité, la plupart des pop stars féminines, plus ou moins.

Du coup, tu regardes quoi, que du close-up ? Tu es fan du site InTheCrack
Ah je ne connais pas, c’est quoi ?

C’est un des premiers sites à avoir vraiment tourné en HD de super bonne qualité et à être vraiment sur les très, très gros plans et dans la fascination du corps. Il y a assez peu de pénétration au final. Inthecrack, c’est un jeu de mot entre drogue et raie des fesses, pour le côté porn comme de la dope et en même temps au cœur de la fascination. C’est de la très bonne qualité et c’est tellement chirurgical que c’est improbable, comme si on était minuscule.
Faudra que j’aille voir ce site. Mais je ne suis pas qu’une obsédée du gros plan. Il y a plein de choses qui m’intéressent. J’ai des filles que je suis un peu. Comme beaucoup de gens j’ai pas mal suivi Sasha Grey. Et puis après elle a arrêté et après elle a écrit son bouquin et je ne l’ai pas lu. Stoya aussi, mais Stoya en fait… A un moment j’ai un peu fixé sur elle et puis… Non. Il y a un truc qui m’angoisse chez elle, elle rigole. Tu sais, des fois elle est en plein acte et elle rigole.

J’étais très Stoya, jusqu’au jour où je me suis rendu compte qu’elle était un peu trop “brainy” comme disent les anglais. Et que le couple qu’elle forme avec James Deen est, du coup, un peu… étonnant, car lui semble totalement à l’opposé.
Tu sais que j’ai écrit une chanson qui n’a pas été sur l’album au dernier moment qui s’appelle James Deen, avec deux e. Je trouvais ça drôle parce que les gens ne comprenaient pas que c’était James Deen. Justement, où je parlais de ce rapport… Bah ouais, c’est con, ça aurait été bien pour toi qu’elle soit sur l’album !

'The Canyons' Premiere - The 70th Venice International Film Festival

Du coup elle devient quoi cette chanson ?
Je la garde pour après parce que j’aimerais bien, un jour, une fois que j’aurai fini de répondre à toutes les questions sur le genre, faire un album qui sera un peu comme un album de Gainsbarre mais en étant moi. J’aimerais bien faire un album très libidineux, mais venant d’une femme. Voilà. On s’en fout, ça digresse. Mais bon, il y a plein de choses qui m’intéressent dans le porn. Comme je te dis, j’en consomme pas mal, donc tout peut me plaire, a priori, s’il y a une bonne tension. Si parfois les gens jouent bien ! C’est intéressant de juste se concentrer sur la tension érotique avant.

Quel est ton rapport à l’image ? Est-ce que tu es plutôt voyeuse, tu te mets à la place de la personne ? Tu es dans l’immersion, tu es dans le détachement ?
Je pense que je suis totalement voyeuse. Je n’ai pas de syndrome d’identification. Et j’aime quand on voit la caméra qui bouge, me dire que ça pourrait être moi qui tiens la caméra. Voyeur quoi. Par exemple, je n’aime pas les POV, ça ne me plaît pas de me dire que ça pourrait être moi, investie dans un rapport. Je préfère regarder.

On a remarqué sur des tubes comme Xhamster qui sont assez « poreux » au niveau de l’orientation sexuelle, qui ne sont pas cloisonnés comme Pornhub par exemple – que lorsque le public a la possibilité d’accéder à tout, il ne regarde pas du tout des vidéos “normées”. D’où cette question : est-ce que le porno n’est pas une manière d’explorer sa sexualité et ses désirs ?
Si, bien sûr. J’ai l’impression de m’être autant éduquée, dans le bon sens, avec le porno qu’avec ma vie sexuelle et ça m’a permis, entre autres, de pouvoir expérimenter des choses que je n’aurais pas forcément expérimenté dans la vraie vie et ça m’a éduqué sur ce qui m’excitait. Parfois, ce qui excite, ce qui est intéressant, c’est que ça surprend. J’ai fait une grosse fixation sur les shemales pendant un moment. Un peu moins maintenant, mais j’ai eu ma grosse période, c’est-à-dire que je ne regardais plus que ça et ça m’a questionnée… C’est curieux, parce que c’est extrêmement féminin et très, très viril. Alors que moi, a priori, je ne suis pas très attirée par les trucs très féminins, mais ce qui est intéressant c’est que ça réconcilie des contraires. Ça me fait penser à des figures un peu mythologiques, figées au milieu d’une métamorphose. Et ça, je ne pensais pas une seule seconde que je serais spécialement attirée par ça mais… Il se trouve que si.

Cette croyance, à mon avis répandue, que le porno n’éduquerait pas dans le bon sens et que ça peut former des gens dégénérés, qui ont juste envie de faire des gestes qui soient hyper violents. Je ne pense pas que ce soit forcément vrai, enfin j’espère que… Et puis pourquoi ce serait forcément mal, aussi ?

Est-ce qu’il existe vraiment une norme sexuelle ?
Y’a-t-il une bonne manière de faire l’amour, ou des manières dégénérées ?
J’ai fréquenté une fille qui m’a dit un truc très intéressant là-dessus, c’est que l’orientation sexuelle n’est pas la sexualité. Dans la vie sexuelle, on peut avoir des fantasmes beaucoup plus larges, qui dépassent ton homosexualité ou ton hétérosexualité. Et justement, le porno permet d’explorer ça. Le désir est quand même quelque chose de mystérieux, de beaucoup trop féroce et multiple pour savoir définitivement ce qui nous attire.

Et l’intérêt du porno c’est aussi qu’il n’y a pas de pression sociale quand on en regarde ?
Oui, c’est ça aussi. On est dans l’intimité, donc on a accès… C’est assez vertigineux aussi, d’ailleurs, c’est quand même assez fou. De ton intimité, tu as accès à presque tout ce que tu veux. Même les hentai ou les trucs comme ça, ça peut être hyper excitant. De toute façon, je passe ma vie sur Internet donc je suis absolument fascinée par le bombardement constant qu’on peut avoir et l’accès à presque tout et n’importe quoi. Et du coup le porno va avec ça aussi, avec ce côté très immédiat de ce qu’on veut. Si tu veux un truc, si tu veux expérimenter quelque chose, tu le tapes.

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Est-ce qu’à force d’en regarder tu as affiné, au fil des années, tes recherches ? Est-ce que tu sais exactement, ou est-ce que tu continues à explorer, est-ce que tu es dans la découverte ?
Je dirais que c’est exponentiel. Au début, j’avais tendance à aller vers deux ou trois vidéos auxquelles j’étais fidèle. Je n’étais pas très défricheuse, parce que moi-même je n’avais pas la sensation, l’impression d’avoir besoin de plus ou d’être curieuse de plus. Et en fait, c’est en avançant aussi dans ma vie sexuelle que je me suis rendue compte que, peut-être, je pouvais avoir envie de plus de choses diverses et du coup j’ai commencé, progressivement, à aller plus loin, à rechercher d’autres choses.

Des fois, même, ça m’angoisse parce que je me dis que plus c’est exponentiel, plus je me dis qu’un jour je vais finir par ne plus trouver de choses nouvelles pour m’exciter et que du coup je serai dans la merde. Et je me dis que c’est parce que je suis plus blasée qu’avant, du coup je cherche, parfois, là où je ne suis pas allée et j’espère que je trouverai toujours des trucs. Mais en fait tu trouves toujours des trucs. C’est-à-dire que des fois tu as l’impression d’être désespérée parce que ça fait trois mois que tu es sur un truc, une vidéo, et puis en fait tu découvres une nouvelle fille ou un… Et pouf c’est reparti.

Au début, je n’étais que sur le gang bang de Sasha Grey. J’y revenais tout le temps. Et une meuf, je ne sais pas pourquoi qui me plaît, pourquoi ça m’excite de la regarder, qui s’appelle Gigi Rivera. Elle a une espèce de… Ce n’est pas la meilleure, tu vois, mais il y a un truc. En fait c’est ça, c’est arbitraire, comme dans la vraie vie, je ne sais pas pourquoi. Mais plus ça va, plus je m’ouvre à de nouveaux horizons.

Tu peux me faire des morceaux qui sont pour toi les plus tendus, sexuels ?
Miguel, il y en a une qui s’appelle Adorn et qui est très sexuelle. Il y a toutes les chansons de D’Angelo, à peu près. Pour moi, il y a certaines chansons de Michael Jackson qui sont hyper sexuelles comme The Way You Make Me Feel que je trouve très sexuelle. Carrément prédatrice, quoi. C’est peut-être parce que j’ai vu le clip. Gainsbarre sinon mais c’est presque trop évident. Il y en a une qui est super, qui s’appelle I’m the boy. Sinon, je ne sais pas… Barry White, mais c’est presque trop rétro donc c’est plus trop sexuel, c’est un peu trop cheap. I Feel Love de Donna Summer est quand même assez sexuelle. Alors… Bon, tu vas me juger, mais il y a certaine morceaux de Vivaldi que je trouve hyper sensuelles. Plus précisément dans les Quatre Saisons, il y a certains passages qui sont très langoureux. Je ne sais pas si c’est automne, été ou je ne sais plus quoi mais on peut trouver du sexuel dans Vivaldi.

Il y a aussi Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune
Oui, c’est vrai ! Je suis toujours nulle pour trouver des trucs sur le vif. Drake ! Il y a pas mal de chansons de Drake qui sont super. Il y en a une qui s’appelle Doing It Wrong. Qui est une chanson de rupture mais en même temps c’est assez sexy. Rihanna ! Pour It Up, quoi. Certaines vieilles chansons de Christophe aussi. Je trouve que la Dolce Vita c’est sensuel. Enfin, ça dépend de ton humeur. Il faut avoir quelqu’un en face qui comprenne un peu. Massive Attack aussi.

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