On a fappé pour vous : test de VStroker & Fleshlight STU

Qu’attendons-nous du futur ? De vivre plus longtemps, d’avoir la paix dans le monde, d’avoir un slip connecté, d’améliorer le présent, de se diriger vers une production raisonnée ? Personnellement, tout ça m’épate bien mais ne me fait pas plus me lever le matin. J’attends égoïstement du futur des sensations, de celles qui nous rappellent qu’on a deux pieds sur Terre pour participer au grand manège des émotions. Le plaisir est l’unique religion pour laquelle je prie et tous les jours je dépose une petite offrande sur l’autel du porn pour qu’il m’apporte satisfaction.

Gimme danger, little stranger

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Mes « entraîneuses »

Quand j’imagine la vie sexuelle par procuration dans le futur, je la vois ainsi : du porn augmenté, des orgasmes intensifiés, arriver à se projeter plus loin ou s’immerger plus profondément. En gros, y croire comme si on y était car le porn c’est de la dope, ça doit vous scotcher au siège, vous faire sentir la gravité avant de vous propulser en orbite. Aussi loin que ma mémoire peut creuser, j’ai toujours vu le porn comme un support masturbatoire fort pratique pour une destinée éphémère mais honorable : se jeter un bon shot d’endorphine derrière la cravate (de notaire). Ni plus, ni moins.

Alors quand j’ai vu débarquer VStroker et leur promesse de sexe virtuel connecté, mon sang n’a fait qu’un tour et un périscope est sorti de mon slip. Assez fiers de leur pluie de trophées, ils arborent cette catchline dissuasive pour ceux qui voudraient leur faire de l’ombre : Vstroker est le système de sexe virtuel le plus avancé au monde. Faut dire qu’ils ont su s’entourer en s’alliant directement avec Fleshlight, fournisseur officiel des faps de qualité depuis plus de dix ans.

VStroker : le fap connecté

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L’objet du délice

L’objet du délice, c’est un petit boîtier qu’on visse au cul d’un Fleshlight, connecté à l’ordi via une clé USB, qui permet de suivre nos mouvements et de les reproduire à l’écran. Le porn proposé est donc très pragmatique et dirigé par les sensations, on ne suit pas vraiment d’histoire, on est dans du gonzo découpé en séquences (ou positions) qu’on peut contrôler.

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Plus clairement, on peut saisir au vol le programme. C’est à dire qu’on peut agir sur la vitesse du mouvement à différents moments de la vidéo (une mini intro suivie d’une sorte de boucle vidéo) et ajuster la vitesse d’exécution. Il ne faut pas s’attendre à avoir un contrôle total de la vidéo mais plus du mouvement de celle-ci, plus ou moins en adéquation avec le notre. Il existe tout un tas de vidéos avec des porn star américaines, de l’anima, ils tentent même l’expérience 3D et devraient s’attaquer bientôt aux mondes virtuels (Virtual SexVilla, RedLight Disctrict et un jour l’Oculus Rift). Il faut surtout s’orienter vers celles dites premium qui sont mieux foutues que les autres, on les repère sur le site car elles donnent souvent accès à un trailer, ont une vraie bite (et pas un dildo improbable) et sont souvent un peu plus chères.

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Weird Science

On est alors dans un POV efficace qui fait pointer l’excitation et on se surprend à y croire, que l’écran se substitue au Fleshlight, qui lui remplit entièrement son job de fap enhancer. Encore un brin expérimental, VStroker est améliorable, surtout au niveau de la reconnaissance du mouvement, des fois ça fonctionne bien, des fois le truc déphase et on se sent un peu paumé surtout quand on s’arrête de fapper et que la vidéo décide à notre place d’arrêter le délire. Il faut aussi savoir que le mode “normal” ressemble pas mal à une baise au ralenti chargée en kush et que celui dit “maximum” est plus proche du réel. Il y a également une jauge qui permet un peu de suivre ce qu’on fait, assez pratique.

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C’est ma teub qu’elle regarde

Encore perfectible, on espère que l’offre de VStroker continuera à s’étoffer (44 vidéos pour le moment) et que l’ouverture de ce nouveau marché amènera des concurrents et améliora la technologie. En attendant, ça reste de loin la meilleure expérience de sexe connecté en dehors de la sexcam qu’on a pu essayer, faut dire que les concurrents ne se bousculent pas. Tenga ne s’est étrangement pas encore associé au porn, pareil pour Fun Factory, pourtant la collusion de ces deux industries (voire trois si on rajoute le jeu vidéo) pourrait transformer durablement le paysage fappique et l’emmener sur un terrain complètement fou. Mais pour ce qui est de Fleshlight, il est de notre devoir de vous faire un long aparté sur leurs produits car les choses deviennent vraiment sérieuses pour nous, les hommes. C’est donc le moment de tourner la page pour une nouvelle aventure.

J’ai choisi le Fleshlight STU (Stamina Training Unit) parce qu’ils écrivent quelque chose qui m’a fait violemment bugguer “si t’arrives à tenir dedans 10 minutes mon petit pote, tu peux tenir 20 minutes au pieu avec n’importe qui”. Initialement prévu pour les éjaculateurs précoces afin de leur apprendre à se retenir plus de 30 secondes (noble cause), il marche donc très bien pour les autres qui n’ont pas ce petit souci et préfèrent gagner du temps plutôt que d’utiliser l’huile de coude. De l’entraînement au fap avec sa matière la plus “excitante”, façon programme militaire, un programme plus qu’alléchant pour un fappeur professionnel.

Fleshlight VS Tenga, la révolution physique

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Ce soir tas de vomi, vous dormirez avec votre fleshlight ! Et vous lui donnerez un nom de fille, car c’est le seul petit minou que vous pourrez vous cogner.

Avant j’étais de la team Tenga, j’ai toujours trouvé qu’un objet futuriste qui ne ressemblait pas à une vulve ou un cul, irait mieux dans mon intérieur et serait plus propice à envisager le futur sereinement. Pareil pour le reste des sextoys, je fuis les toys couleur chair, en forme de teub aux veines prêtes à éclater qui ne correspondent pas à mon délire de futuronaute. J’avais tort, terriblement tort et j’ai perdu du temps. Je le regrette, il faut que je vous explique pourquoi.

Il existe une différence fondamentale entre un Tenga et un Fleshlight, c’est ce que ce dernier est suffisamment solide pour pouvoir être calé entre le lit et le matelas, dans un coin, dans une chaussure, à bout de bras, à peu près partout. Vous pouvez bien sûr l’utiliser comme l’extension plastique de votre main en forme de vagin, mais l’astuce consiste à – disons le clairement –, le baiser salement. Free hands, roue libre.

Faut un peu prendre sur soi au début, mettre sa pudeur de côté, tirer les rideaux, avant de partir dans un rodéo entre un Fleshlight et notre pylône électrique, mais le fap-jeu en vaut clairement la chandelle. On est entre nous, alors je vous explique comment je me suis retrouvé à lâcher l’ordi, déconnecter l’objet du VStroker pour lui faire l’amour à la sauvage, cul à l’air tel un bonobo fiévreux parti dans une frénésie sexuelle que seul un coup de massue aurait pu calmer.

Comment je me suis retrouvé à défoncer mon lit à 30 ans

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Toujours vérifier qu’on n’a pas de vis à vis

J’ai même plus envie de vous vouvoyer, je vais te prendre à partie mon lecteur, faut que tu saches comment c’était intense entre mon Fleshlight et moi. Je vais la jouer blog, sincérité et émotion, à l’ancienne comme quand on en n’avait rien à foutre — circa 2010. Je l’ai prise cette putain de Maglite du cul, je l’ai bien lustrée comme écrit sur la petite notice, elle a eu sa bonne dose de lub au fond du goulot et je l’avais dure, si haute qu’une cigogne aurait pu y faire son nid.

J’ai plongé cette teub qui dans ma tête devait bien mesurer une bonne centaine de mètres et je l’ai rentrée, jusqu’à la garde, jusqu’à ce que l’épaisseur de cette fausse chatte adoucisse de son moelleux ma vigueur. J’étais comme ça, position de hardeur hongrois à cogner comme un bucheron. A chaque aller et retour, j’avais l’armée des fleshlight girls qui m’insultaient, que j’étais qu’une sale petite raclure communiste de merde, incapable de tenir plus de 3 minutes. Ça me foutait pas mal les boules cette formation à la dure, mais je faisais abstraction, trop absorbé par la sensation qui était pure, totale, intense ; sans capote, sans la peur de ma génération de pécho une saloperie au détour d’un oubli. J’avais l’air complètement con à baiser mon lit, mais c’était tellement bon que j’ai claqué un high five à mon moi de 14 ans qui avait tenté honteusement cette histoire de gants aux pâtes.

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© Da Coffee Time

On y était, c’était mieux qu’avec une fille et j’ai pas tenu très longtemps puisqu’au final j’étais pas là pour faire plaisir à quelqu’un mais juste pour satisfaire mon plaisir solitaire et égoïste. Puis je suis arrivé au bout de l’histoire, j’ai cru que j’allais m’évanouir et j’ai lâché prise, ça a explosé au fond de moi, un truc qui est parti du fond et a électrocuté le reste du corps. J’ai joui comme d’autres font du base jump et la Terre aurait plus imploser sous mes pieds que j’aurais à peine levé un sourcil. C’était un putain de smack d’héroïne dans les veines. C’était brutal.

Calmé, j’ai sorti lentement ma bite, j’ai épongé le surplus de bonheur, j’ai posé le Fleshlight par terre, je me suis couché, j’ai dormi 45 minutes. Une fois réveillé, j’avais entrevu le futur du sexe et j’étais sacrément heureux, le sourire cloué aux oreilles. Heureux d’avoir changé mon braquet et pris les choses en main, sans les mains du coup, cul à l’air, à prendre mon lit comme un singe fou.

Sextoy after all

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On fappe bien mais on reste seul

Est-ce qu’on s’oriente vers une vie solitaire où l’objet ne sera remplacé par l’humain que parce qu’il ne peut pas faire de câlin ? Je ne sais pas vraiment, puisqu’on a toujours tenté par d’autres moyens d’atteindre le même but. Maintenant que la technologie est mature, les choses s’accélèrent. Je me demande ce qui se serait bien passé si ce gant de pattes avait été remplacé par un Fleshlight ou un Tenga il y a 15 ans, aurais-je perdu d’intérêt pour les filles ? Pas sûr, ça aurait sûrement accéléré les choses.

Si l’expérience VStroker vous excite ça se passe par ici, si vous préferez juste un Fleshlight c’est par là.

Illustration par Da Coffee Time

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  • Vous allez peut-être pouvoir nous aider à résoudre un mystère quant au nom de l’actrice dans la vidéo de démo (la dame qui regarde amoureusement ta teub) : Victoria Ray chez Vstroker / Victoria Rae Black ailleurs.
    Erreur de nom sur le site de VStroker ? Ou changement de nom de scène ? On n’a pas osé demander, sur le moment.

    • Les actrices ont souvent plein de noms différents selon les prods un peu « parallèles ». Suffit de checker leur IAFD 🙂

      • Mince, je connaissais iafd de nom, mais j’avais jamais pensé à farfouiller dedans… C’est fou, y’a même les anniversaires du jour, c’est chouette…
        D’ailleurs (vu que c’est pas encore minuit aux USA), c’est l’anniversaire de Nina Hartley.

  • Gonzo master chef !!! Excellente description de ce que peut être une baise fleshligth. J’espère que cela donnera envie au plus grand nombre de l’essayer. As u said it, it is pure dope ! cheers

  • As-tu testé les fleshligth ass et mouth ? des différences, ou c’est juste du marketing ?

  • Pour l’extérieur on est d’accord. Je crois que je vais me tester un fleshligth Tori black anal afin de voir si les sensations se rapprochent d’une sodomie. Je te ferais mon retour. En plus, il y a des promos en ce moment sur le site – 50 euros. Cheers

  • J’ai essayé le Vstrike et personnellement, j’ai détesté. Le produit n’est pas confortable. Il absorbe trop facilement le lubrifiant et par conséquent, on utilise beaucoup trop de lubrifiant pour une seule séance. Il y a souvent des bug avec l’application qui perd l’adapteur usb pendant une séance. Donc, pas très pratique quand tu es en pleine séance de … Coté service a la clientèle, c’est absolument de la grosse dobe… Leur serveur a eu un problème et j’ai dû refaire une commande car le serveur ne répondait pas et j’ai reçu un message disant de recommencer la transaction dû a la lenteur du serveur. J’ai été chargé 2 fois sur ma carte de crédit mais reçu seulement un exemplaire. J’ai cherché comment me faire remboursé ma première commande qui n’a jamais abouti mais il n’y a pas de service a la clientèle sur le site du fabriquant. Dans la FAQ c’est écrit qu’on peut être remboursé seulement si l’emballage n’est pas ouvert. Mais comment ce faire rembourser quand on a pas reçu le produit? J’ai été obligé de me battre avec ma compagnie de carte de crédit contre l’entité qui s’occupe de percevoir les payement pour le Vstrike afin de me faire rembourser. Par 3 reprises, il m’ont rechargé le dit produit qui n’est jamais arrivé chez moi. Donc, je donne une note de moins cinq sur dix a ce produit qui n’est pas prêt a etre utilisé et pour un service a la clientèle inexistant.

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