Un tête-à-tête avec Lexi

J’ai regardé du porno dans le train. Oui, ok c’est limite et tout le monde n’apprécie pas l’idée. Mais, que celle ou celui qui ne l’a jamais fait me jette la première pierre. Ou le premier Kleenex, ça me serait plus utile à cet instant.

Rassurez-vous, j’avais planqué mon smartphone dans mon sac à main, posé innocemment sur mes genoux. C’est comme ça que m’est venue l’idée d’explorer le monde du POV : je me suis dit, quitte à avoir le regard plongé entre mes cuisses autant que ça vaille le coup.

Seulement voilà, taper POV dans la barre de recherche me fait atterrir dans un parterre de teubs toutes plus raides les unes que les autres, généralement enfoncées dans quelque orifice féminin. Messieurs, soyez certains que j’apprécie vos attributs de mâle, mais n’en ayant pas moi même, je ne puis ressentir l’émotion que vous procure la vision d’une bouche avalant des centimètres de (votre) chair tendue.

C’est pourquoi j’ai ajouté mon tag préféré à l’équation. J’obtiens alors POV + Lesbian (cqfd). Pour une fois, les tubes m’ont offert une solution adéquate au problème. L’émotion me saisit : je m’apprête à découvrir le POV féminin, avec en prime la jolie Lexi.

La 3G s’étant montrée clémente avec moi, je peux très vite me plonger dans les grands yeux de la Belle. Elle me parle. Espiègle et mutine, elle essaie de me séduire. Soudain, elle est à genoux devant moi. Elle sort la langue et entre en action. C’est à cet instant que je comprends enfin le POV. Je suis là, à fixer mon écran et je ressens le porn. Je suis passée de spectatrice à actrice fantasmée.

Alors oui, c’est moins visuel qu’une fellation, et on ne voit pas vraiment ce que la langue fait là en bas. Mais moi je le sais et mon cerveau compense le manque de visibilité. Malgré tout, les plans larges sont donc un peu obligatoires et on n’est plus dans du 100% POV. Peu importe, quand Lexi se retourne et se met à quatre pattes, c’est ma main que je vois s’avancer vers elle. Et l’effet est encore plus fort quand, les jambes écartées devant moi je l’entends gémir sous mes doigts pendant qu’elle me lèche les orteils. Je ne suis plus ici, je suis dans l’écran avec elle.

Mesdemoiselles, laissez Bobbi Starr vous montrer (ou vous rappeler) l’effet que peuvent avoir de si jolis yeux levés vers vous. Quant à vous les hommes, appréciez la douceur et la complicité naturelle qui n’existe qu’entre deux femmes, et profitez des quelques plans d’ensemble qui tentent de pallier le fait que vous êtes de simples voyeurs, étrangers à la magie de ce qui se déroule devant vous.

Je vous abandonne, le train est arrivé. Un coup de langue de plus et je ratais mon arrêt.

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