De l’esthétique pénienne dans la qualité du fap

L’escalade du porn implique bien trop l’organe masculin à l’écran. La simple scène à la façon Suze Randall ne permet plus d’accomplir le fap fulgurant et intense des débuts, quand Séverine Ferrer suffisait amplement à satisfaire les pulsions adolescentes.

Amour de jeunesse

Avec l’expérience, il faut de la bonne grosse bite pour fapper. Et les commentaires sur le porno oublient trop souvent que sans une queue mémorable, la séquence ne vaut rien. C’est la raison pour laquelle un petit nombre d’acteurs monopolisent le porn game. Rocco, Manu Ferrara, Lexington Steele ont des engins monstrueux, mais magnifiques. Et quoi que vous en pensiez, ils vous donnent accès à la jouissance. Moi le premier.

Merci la bite !

La bite se révèle d’ailleurs la cause d’une grande quantité de mauvais fap. Comment voulez-vous concentrer votre esprit sur le regard de braise d’une teen perverse quand elle suce un bidule tout moche ? Impossible. Je n’ai jamais achevé ma branlette sur une fellation impliquant John B. Root et son sexe pointu. Et que dire des bande-mou des productions Jacquie et Michel… Ou bien encore de ces pénis percés à la Prince Albert. Je ne peux même pas voir les piercings sur les couilles, ça gâche tout. Quant au truc bicolore de Michael Cherrito, il m’oblige à un effort déstabilisant pour toucher au but.

Métaphore automnale du Prince Albert

Le cauchemar parmi les cauchemars se nomme Ramon, un acteur de Monsters of Cock chez Bang Bros. Le gars possède un énorme chibre sur la face supérieure duquel trône un nævus tout noir et en relief. Et si la fille le lui arrache en avalant son bras de bébé trop gros pour sa bouche ? Non, vraiment, je ne supporte pas ça.

Stp, fais pas ça, c’est dégueu !

Imaginez donc mon dégoût à la vision de la vidéo de Farang Ding Dong. Il s’agissait d’une banale compilation de facials qui n’augurait que du bon : petites Asiatiques et sperme dégoulinant (je n’avais pas remarqué le fétiche aérostatique avant de cliquer). Malheureusement, ce type est atteint d’un syndrome éléphantiasis léger, mais super crado. Sa bite est obèse, on dirait qu’elle bouffe au McDo matin, midi et soir. Il a trop de peau, ça déborde. Et ses couilles sont plus grosses qu’une orange. Franchement, comment fapper devant une telle aberration ?

Bienvenue dans un genre de Prolapse Party au masculin. Les filles tentent de rentrer cette chose malade dans leurs bouches, mais les commissures des lèvres sont à la limite de la déchirure. Why so serious ? Êtes-vous prêt à mater ça ? C’est du porn de cave d’immeuble sur un mix métal-dubstep.
Après investigation, rigoureusement exigée par la rédaction du Tag, Farang Ding Dong n’arrête pas de plonger dans le weird et le glauque. Le sexe du protagoniste atteindrait de telles proportions par injection saline. Pour l’œil attentif, la taille du pénis et du scrotum varie d’une vidéo à l’autre. Aucune information vérifiée n’est disponible sur le Net pour confirmer cette hypothèse. Pour moi, il s’agit bien de son appareil génital et non d’un fake à la Freaks of Cock. En plus, les vidéos de cet Allemand exilé dans l’accueillant Sud-est asiatique exhalent un parfum suave et discutable d’Indochine et de temps béni des colonies. La question des modèles en Thaïlande soulève toujours des interrogations légales et éthiques. Définitivement un mauvais fap !

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  • Et les seins des meufs, putain. Sérieux même dans le porn américain des 90’s où toutes les actrices étaient siliconées on voyait pas ça… J’ai jamais kiffé les compilations de faciales, de base c’est du mauvais fap, mais là tout est grotesque, au delà du descriptible.

    En voyant ça j’ai envie de me rouler en boule et ne plus regarder que des pov de porn lesbien amateur.

  • « Sa bite est obèse, on dirait qu’elle bouffe au McDo matin, midi et soir. Il a trop de peau, ça déborde. Et ses couilles sont plus grosses qu’une orange. Franchement, comment fapper devant une telle aberration ? » Ça donne envie de connaître l’esprit malade qui se cache derrière cet article.

    Sinon, je pense que cet article effleure en quelque sorte un tabou en ce qui concerne la place que prend de fait le physique de l’acteur. Et c’est bien.

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