L’application mobile Pornhub : ce colt à 4 coups

On a déjà parlé ici du porn sur mobile, le taulier nous racontait comment il baisait son téléphone, et son forfait data en même temps.

Pas grand chose n’a changé dans les vertes contrées du smartphone, même si les tubes se sont rendus compte que rendre l’accès systématiquement payant sur mobile n’était pas forcément la meilleure des solutions. Le problème ? Les technologies disparates et bientôt disparues (Flash, je te regarde), c’est un peu comme la fracture numérique : impossible de filer la même expérience à tout le monde, les capacités des machines n’étant jamais les mêmes.

La solution ? L’application mobile, avec laquelle on est sûr de filer la trique à tout le monde dans des conditions optimales et de se garder une place au chaud sur le homescreen, comme un petit rappel à l’ordre, chaque fois que tu regardes l’heure.

Seulement entre ces gros nazis d’Apple qui vérifient les applications une par une et qui ne veulent pas une seule goutte de cyprine sur leur belle plateforme lustrée, et Android qui ferme les yeux sur un peu de softporn de temps en temps mais qui ne prend pas trop de risque non plus, nos chers fournisseurs de divertissement pour adultes commençaient à sévèrement se ronger le frein.

C’est Pornhub qui ouvre la marche de la révolution du mobile-jeu avec une idée très simple : ils ne veulent pas de nous sur leur place de marché ? On s’en tape.

Le flagship de Manwin propose en effet l’app en téléchargement sur son site, il suffit simplement d’activer l’option “installer depuis une source inconnue” sur son téléphone Android (ah oui par contre, les utilisateurs d’iOS ne sont pas près de voir débarquer ce qui ressemble de près ou de loin à une paire de boobs ou un bouli sur leurs écrans Retina, désolé les mecs).

L’application est très simple et reprend les fonctionnalités du site en terme de filtres et de catégorisation – mais sans les pop-up LiveJasmin – ainsi que le Livesex et le Localsex. La valeur ajoutée pour Pornhub, c’est l’infinite scroll pour les fappeurs qui, je cite, “sont trop paresseux pour changer de page”. Dans tous les cas vous ferez des traces sur l’écran avec vos doigts souillés. Côté sécurité, on peut demander un mot de passe à l’ouverture, et il n’y a “aucun historique à effacer”, ce qui est relativement con comme argument.

Quand on te propose un compte premium, la vidéo continue de jouer en arrière plan

Étonnement, il n’y a pas de pub : comment ces coquins peuvent donc bien se remplir les poches ? C’est là où le bât blesse : si vous voulez fapper toute la sainte journée ça risque d’être compliqué, vous ne pouvez pas regarder plus de quatre vidéos en 24h sans souscrire à un petit compte premium. Sale histoire. Et ça ne fonctionne pas comme le scrobbling de LastFm, avec un pourcentage, non non. T’as cliqué sur une vidéo, t’as vidé une cartouche. Plus que trois douilles mon pote. Je peux te dire que quand t’arrives pas à te finir et qu’il te reste plus qu’une balle dans le barillet, tu manies l’engin avec précaution : un geste maladroit et tu te finis sur un shemale (chacun ses délires, je ne juge pas).

Mis à part ce petit twist de crevard du freemium, l’application fonctionne bien, ça stream correct en 3G et la qualité est convenable : testé sur tablette, rien à redire, à vous les shots d’endorphine dans les lieux les plus insolites.

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