[EDITO] Le sexe comme ouverture

Ce que je vais vous raconter va peut-être vous paraître paradoxal, mais pas tant que ça si on s’y penche de plus près. On a décidé d’ouvrir notre ligne éditoriale au sexe. Depuis plus de deux ans on traite du porno à notre manière, comme une culture à part entière mais en rejetant – du moins dans les brèves et les articles de fond – le sexe. Disons qu’on ne l’abordait pas frontalement pour le moment, il était toujours lié au porno ou à la masturbation.

J’ai une hantise de la sexo, ce truc là me fout les jetons comme le pire des cauchemars ; baiser c’est pas une partie de Twister où on te dit sur quelle couleur poser ta teub. Par peur de glisser vers ce terrain miné, j’ai toujours voulu faire une nette séparation entre le porn et le sexe, peut-être jusqu’au-boutisme. Mais le Tag ce n’est pas uniquement des articles, ce sont aussi d’autres rubriques comme la Pornophony, la Food Porn ou les vidéos, qui sont finalement assez éloignées du porno en lui-même. Donc pourquoi ne pas aborder le sexe de cette manière ?

A travers cette thématique c’est une ouverture plus globale du Tag qui s’amorce en douceur, la représentation du corps dans la société, les notions de liberté, de limites, d’animalité, d’un monde organique dans un monde numérique.
On est attaché à ces notions, elles transparaissent déjà dans certains articles, le sexe reste un des rares moments où on est libre, que ce soit à l’abri des regards, seul devant la barre de recherche d’xhamster, ou à deux, à plusieurs, où que ce soit. C’est donc vers un Tag plus organique et hédoniste que l’on va tendre progressivement. Ça ne sera pas radical – n’attendez pas de révolution – on va juste traiter d’autres sujets sans jamais perdre de vue que le porn est partie intégrante du site et qu’il fait notre identité.

On veut que le Tag suinte plus, qu’il soit plus ouvert et que le plaisir soit le dénominateur commun. Continuer ainsi d’avancer sans s’enfermer dans la facilité ou la routine ; c’est un nouveau Tag qui est en route.

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  • « le sexe reste un des rares moments où on est libre »

    je vous adore le tag, aussi parce que vous êtes d’une naïveté rafraîchissante.

    Le sexe serait un moment où on est libre ?

    Et pourtant, le sexe comme le reste de notre vie n’est-il pas à la merci de certains codes sociaux, que l’on se doit de respecter, dans le cadre de pratiques diverses, mais aussi pour les partenaires et comme conditions de notre plaisir.

    Ne sommes nous, nous même pas prisonniers de codes tout à fait personnels liés aux fantasmes dont nous serions bien en peine de nous défaire, tant ils sont la condition même de notre jouissance…

    Le sexe est un moment de liberté très relatif, non ?

    Love.

    • Hey mec, t’as cru qu’on venait saouler les gens avec de la socio, pas notre genre, on est plutôt à laisser parler nos sens.

      • rrroo ! fait pas la tête Gonzo, je vous adore, continuez !
        Mais ça ne peut pas faire de mal de s’interroger de temps en temps sur ce qui fait jouir nos sens. D’ailleurs vous le faites parfois sur le blog, ne pas bander idiot quoi.

        kiss

  • Oui, enfin si on va par là, on est JAMAIS libre.

    Je pense que la notion de relativité marche dans les deux sens.
    (il paraît)

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