Minty titty : le téton plus bifluoré

« Ai-je été entêté cet été de tenter de tâter et téter tes tétons tentants mais têtus sous cet arbre étêté ! », disait la tortue au Jizzou ? (l’ami wiki a le verbe coquin) Mais, pas du tout, dit le Jizzou : je les touche tant qu’on les étreint de Tahiti à Tombouctou !

Moment tendresse et nostalgie, pas vrai ? :3 Tout ça pour dire que oui : j’aime, j’adore, je suis accro à mes tétons. L’effet WOWOWO des petites boules roses, je m’en lasse pas. Ça m’est tombé dessus un jour du passé, ça ne m’a pas lâché. Eux, par contre, ont lâché toute morale, et s’affranchissent depuis des 10 Commandements de la bienséance précoïtale. Véritables TAZ de l’extase, ces petits cons libertaires ont fait de moi une proie facile et consentante. Qu’on les effleure seulement, et c’est parti pour une fièvre impossible à négocier. D’aucunes en ont profité, sachez-le ; c’est moche, mais on peut en discuter si tu veux l’essayer.

Le paysage est posé ; passons au feu de l’action : cette nuit. Forcément, mes tétons ont pété un bleuca quand ils ont découvert, à force de zigzags insomniaques, l’existence du toothpasting, la défonce mentholée (merci @TexasSerenade) Ils se sentaient plus, les p’tits gars ! A faire des ronds dans le lit, à gesticuler en braillant des « allez Jizzou, fais-nous tester »… Épuisant. J’étais sceptique : se défoncer le crâne en appliquant du dentifrice sur ses tétons ? Mais ça n’a pas de sens ! (leur répondais-je)

Et puis, en y réflechissant… Après tout, je m’enthousiasmais déjà le cerveau depuis des ans en les tripotant dans le noir – et en écrivant ce  billet, POUR INFO… donc, pourquoi pas avec du dentifrice ? Je commençais à me laisser tenter, désireux d’en savoir plus sur le pourquoi du comment, et surtout le comment. Ouais, rigole, moque-toi…; mais dois-je te rappeler que mes cerveaux n’ont aucun pouvoir quand ces deux-là commencent leur petit manège ?

Alors, soumis comme un lundi, j’ai fureté les internettes à l’affût d’une info facile à défleurer. Banco : « Why does rubbing toothpaste on your nipples make you high?« , s’interroge celui-ci, tandis que celui-là s’inquiète pour son rejeton : « My son has been rubbing toothpaste on his nipples. Can someone explain this phenominon? »

La tendance serait en vogue chez les jeunes collégiens américains, qui se dévergonderaient l’âme à coup de Colgate scotché sur leurs nipples. Nom de code dans les médias inquiets : « toothpasting », ou simplement « pasting », aussi surnommé « minty titties » par les connoisseurs (aucun rapport avec ça, par contre.)

L’explication est simple, ou presque : il y aurait une histoire d’agent chimique (fluoride, ou quelque chose comme ça), et puis une histoire de différentiels d’électrons entre les tétons et la pâte à dents, qui se traduirait par le passage direct du produit incriminé dans le sang du coquin défoncé. Enfin, voilà pour ce que j’ai compris. Parce que la vérité, c’est qu’il s’agit d’un gros fake.

Ouais, évidemment, ça ne pouvait qu’être un hoax. Mais franchement, t’aurais mes tétons communards dans ton cerveau queutard, tu te seras toi aussi faite avoir. Parce que c’était particulièrement bien fait. L’opération « Toothpasting » a été lancée sur 4chan il y a quelques jours, invitant les /b/tards à diffuser la rumeur sur les réseaux, avec un plan de bataille gratiné aux petits oignons confits.

Tout est expliqué sur KnowYourMeme, je te laisse y découvrir la généalogie du projet. Objectif initial, ridiculiser les médias traditionnels et leur quête de villardiérismes, toujours prompts à récupérer une rumeur de « ces jeunes qui partent en vrille dans les couloirs de l’école ». Et plus globalement, permettre à tout à chacun de s’offrir un joyeux moment de ridicule à se balader seins nus et mentholés.

Bien joué, les /b/tards, l’opération semble avoir eu l’effet escompté… Voire même un peu trop ? il n’aura pas fallu deux jours pour que la bulle se dégonfle aussi vite que ma quine quand elle se frotte à la tienne à notre premier rendez-vous (je suis timide)

Meanwhile, dans mon lit cette nuit, j’ai failli faillir. Mais j’ai tenu bon, ma tête a résisté comme un Aubrac en colère : petite fierté personnelle, je dormirai moins bi-fluoré.

Le plus rigolol, dans tout ça, c’est que le toothpasting existe vraiment, sous d’autres formes plus savantes. Remercions donc le SM, qui montre que pâte à dents et pinces à linge forment un mariage heureux. Je sais pas pour vous, mais moi je cours essayer, bisous.

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