Hellfest 2017 : où sont les femmes ?

Dans un peu plus d’un mois aura lieu la grand-messe française du metal, celle qu’on attend tous (bon enfin quand on aime le metal évidemment) : le Hellfest 2017. Ayant expérimenté le festival pour la première fois l’année dernière en tant que spectatrice, je suis très heureuse d’y retourner cette année avec le collègue GrosMikko, de l’autre côté de la barrière du coin Presse.

Cette année en tête d’affiche, le concert d’adieu à la France du groupe Aerosmith qui a décidé de tirer sa révérence. De quoi nous plonger directement dans l’ambiance des décennies passées où les groupes de glam rock androgyne et macho étaient légion. On croisera les mecs de Deep Purple, Trust,  Blue Öyster Cult… Les fans de vintage seront ravis. Toujours dans la catégorie « musique d’une autre époque », Steel Panther, les Américains qui ont une grande histoire d’amour avec le porno, seront aussi de la partie. Si vous ne les connaissez pas, je vous laisse écouter Gloryhole ou aller à la recherche de leurs clips sur Pornhub, qu’ils n’hésitent pas à poster là-bas pour se faire mousser [puis aussi les supprimer, ndlr]. Rob Zombie étant également présent, il est très probable que nous faisions face à une dose non négligeable de nudité féminine autant sur scène que dans le pit.

Je ne vous apprends rien, le metal est un milieu très largement mené par les hommes. Les femmes que l’on y croise sont souvent là uniquement pour distraire les foules viriles. Cela dit il faut le reconnaître, le Hellfest est aussi un des rares espaces de liberté dans lequel j’ai pu déambuler en résilles et en minishort sans risquer le harcèlement à chaque coin de rue. Je me désole cependant que, même si l’année dernière on a vu d’énormes pointures féminines du metal sur les scènes principales, cette année il faudra aller les chercher plus loin.

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  • Ben ouais, il y a peu de groupes de metal féminins. Et c’est pareil pour le rock en général (et bien d’autres styles musicaux). Donc c’est normal qu’il y en ait moins sur les affiches de festivals. On peut le regretter (et d’ailleurs je le regrette), mais pas le reprocher aux organisateurs, ce n’est pas de leur faute. A moins de vouloir qu’ils fassent de la discrimination positive, ce qui serait assez humiliant pour les groupes concernés, non?

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