Le documentaire anti-porno narré par le chanteur de Metallica est sorti

Besoin de vous trouver une angoisse injustifiée ? Précipitez-vous sur Addicted to Porn: Chasing the Cardboard Butterfly, un documentaire qui entend montrer comment “la technologie moderne, couplée à un manque d’éducation, expose la jeunesse à un niveau de sexualité auquel elle n’est pas préparée”. Vous avez compris, nous avons affaire à un bon vieux film anti-pornographie. Le twist, c’est qu’il est narré par James Hetfield, le cofondateur de Metallica.

Addicted to Porn: Chasing the Cardboard Butterfly est sorti le 17 avril dernier. Pour l’occasion, il s’est offert une bande-annonce qui ne nous épargne rien : extraits de vieux films plein de nostalgie traditionaliste, plans sur des enfants et adolescents absorbés par leur écran, animations qui critiquent notre monde rempli de technologies abrutissantes… Rien que du très classique. Mais que fait James Hetfield là-dedans ? L’époque drogue, sexe et rock’n’roll est-elle à ce point révolue ?

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  • C’est dommage et triste.

    Si l’on pouvait avoir une conversation vraiment intelligente et s’assurer que les enfants sont eduques sur le porno, sans honte et sans pointage de doigt, on pourrait faire de vrais progres

    J’approuve beaucoup l’initiative d’Erika Lust sur ce sujet

    http://www.thepornconversation.org/

  • J’aime le porno et le sexe est une de mes passions. Je pense que la phrase “la technologie moderne, couplée à un manque d’éducation, expose la jeunesse à un niveau de sexualité auquel elle n’est pas préparée” est erronée.

    Je crois que la réalité c’est que personne peu importe l’age, n’est « préparé » à ce niveau de sexualité, en dehors de deux cas : Les gens très peu sexuels (chez qui le sexe n’est pas une grande passion) ou carrément désintéressés, et les gens qui peuvent vivre ce genre de sexualité (en plus d’autres sexualités évidemment) avec leurs partenaires.

    Il convient de réfléchir à une chose que la technologie (internet) a fait et qui n’existait pas avant : Cela a rendu la tâche facile, banale, tout en augmentant le degré de « puissance de stimulation »; en gros c’est de plus en plus sale, de plus en plus vrai et propre graphiquement, et les pratiques sont de plus en plus ésotériques.

    Le problème la dedans c’est que ça fait des malheureux et des déprimés, car ça donne goût à une forme de sexe esthétique, théâtrale, graphique, libre, sans complexes, que seulement une infime partie des gens pratiquent dans la réalité. Parce que dans la réalité le sexe n’est pas un jeu. On inter agit avec l’humain, ça porte des conséquences…

    Donc le pauvre homme/la pauvre femme, qui à toujours été naturellement libre sexuellement, qui à toujours été actif/ve, inventif/ve, réellement passionné/ée de sexe en fait, quand il/elle découvre le porno il/elle se sent enfin « à la maison », et le problème c’est que cette maison est virtuelle. Il y a là une fracture avec le réel.

    Je ne juge pas, je raconte mon cas et celui de connaissances.

    Un peu de conversation et de débat sur ce site serait les bienvenus 🙂

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