Kink organise un escape game d’horreur dans ses locaux

L’Armory est l’une des meilleurs atouts du studio BDSM Kink. Ce bâtiment centenaire dispose de tout ce dont un pornographe fétichiste peut rêver : des vieux murs de briques et de bois, des pièces et des couloirs sombres, des machins rouillés de toutes tailles. Pour les besoins de leurs films, le grand patron Peter Acworth et ses collaborateurs ont tiré le meilleur de cet environnement atypique : grâce à lui, les décors de leurs films sont saisissants d’authenticité, de ces affreuses douches communes à ces chambres délabrées. Sachant que la surface de l’Armory approche des 10 000 mètres carrés, Kink a presque trop de décors sous la main. C’est la raison pour laquelle le studio a décidé de les utiliser pour créer un escape game d’horreur, Escape : Hell in the Armory.

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Sympa

Du 7 au 31 octobre prochains, les courageux qui débourseront 45$ pour participer à Escape : Hell in the Armory auront 20 minutes pour se tirer du “bâtiment le plus hanté de San Francisco”. Pour ce faire, ils devront “trouver les codes cachés, découvrir les clés et planifier leur évasion avant d’être rattrapés par le temps”. “Réfléchissez avant d’agir et d’accorder votre confiance, avertit le site officiel de l’événement. Vous n’êtes pas seul et chacune de vos actions a une conséquence.” Comme on dit sur le web, tout ceci est 2spooky4me – tant et si bien que l’attraction est interdite aux moins de 18 ans. « Escape : Hell in the Armory va au-delà de tout ce que nous avons fait jusqu’ici » assure la responsable événementiel du bâtiment, Audrey Joseph, dans le magazine XBIZ

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La salle de concert de l’Armory

Escape est la troisième édition de l’événement d’horreur Hell in the Armory. Depuis le début des années 2010, les responsables de Kink font tout leur possible pour rentabiliser leur imposant quartier-général par d’autres moyens que la production pornographique. Ainsi, il est possible de s’offrir une visite guidée du bâtiment, d’y suivre des ateliers érotiques, de louer ses plateaux de tournage et même d’y organiser de grands événements : le 5 avril dernier, la ville de San Francisco a décidé qu’il était légal d’y donner des concerts tous les soirs de la semaine.

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