Endoscopie et porn, l’essai réussi du « kinky selfie »

Le porn ne se contente pas de proposer des corps qui copulent, il cherche aussi à montrer ce qu’on ne voit pas. Des plans gynécologiques avec ou sans ustensile (speculum, caméra endoscopique…) en passant par la commercialisation de sextoys dotés d’une caméra, on nous révèle l’intérieur des femmes (en évitant soigneusement d’aller jusqu’à la rectoscopie).

Bien que ces plans semblent plus apporter un intérêt médical que pornographique, ils traversent les époques en fascinant les pornographes. Personnellement ils me rappellent surtout les cours d’éducation sexuelle en SVT ou quelques recherches tordues sur Youtube, mais je n’ai pas de souvenir d’avoir eu le moindre érection devant ces plans sous la bannière #gyn.

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Calmos (Bertrand Blier – 1973)

Ce matin, un lecteur assidu nous a envoyé un mail contenant juste un lien qui pointait vers une maison tchèque du nom de PJ Girls spécialisée dans le « gaping  » de chattes (plus précisément des « filles tchèques qui écartent leur chatte » ). Le genre de tag qui en temps normal n’amène rien de très bon mais qui s’avère ici très troublant.

vagin

Can you pass the acid test?

Dans ces productions, les actrices utilisent principalement des accessoires (speculums, écarteurs, ustensiles non identifiés) et leurs doigts (ou ceux de copines) pour montrer l’intérieur de leur vagin mais s’essayent aussi à l’endoscopie sous forme d’incruste ou de court passage. Une des vidéos dans les centaines proposées par le site sort du lot, elle s’appelle « kinky selfie » avec Kira — une actrice tchèque dont j’ignore tout.

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Videodrome (David Cronenberg – 1983)

Filmée exclusivement en POV à travers une caméra-dildo (ou une GoPro avec un gobelet en plastique…), cette scène n’est pas qu’une exploration gynécologique de Kira, elle vous propose finalement de devenir l’oeil fantasmé d’une bite ou d’une tentacule ou d’un extraterreste… enfin de quelque chose de pas humain.

Le résultat donne un ovni porno psychédélique sous forme de kaléidoscope de muqueuse au son assourdi par le dispositif. Une atmosphère étrange, sensuelle et organique qui ferait presque penser à du Cronemberg et amène le tag #gyn dans une contrée encore vierge, celle de notre excitation.

Weird boner.

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