Quand Ted Cruz luttait contre les sextoys

Oh my god : Ted Cruz pour le port d’arme mais contre le dildo… Trop dangereux ! Les dossiers refont surface. Le candidat conservateur aux primaires républicaines américaines et sérieux adversaire de l’inébranlable Donald Trump à la présidentielle militait pour interdire la vente de sextoys en 2007. A l’époque, il clamait qu’il n’y avait pas de droit légal « de stimuler ses organes génitaux ». Ben voyons.

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Fut un temps, la vente et la promotion « d’appareils obscènes » était interdite au Texas. Les receleurs risquaient jusqu’à deux ans de prison. Un jour, des propriétaires de boutiques de godemichets ont décidé d’engager un procès pour remettre en cause cette loi. Ted Cruz, procureur général du Lone Star State à l’époque, devait tout faire pour qu’elle reste en place et bien profond. Dans le but de « décourager le sexe autonome » et de protéger la morale publique, il lui semblait nécessaire d’interdire la commercialisation des sextoys.

En gros, la masturbation c’est mal pour l’Amérique…

« Il n’existe pas de droit substantiel à la stimulation des parties génitales pour des raisons non médicales non liées à la procréation ou en dehors d’une relation interpersonnelle » : tel était son propos. Heureusement pour les outlaws de l’orifice, le tribunal avait donné tort à l’équipe de Cruz. Pour la petite histoire, son ancien colocateur, qui n’hésite jamais à le critiquer vivement depuis plusieurs années, en a profité pour lui adresser une petite balayette, déjà retweetée plus de 40 000 fois :

«Ted Cruz pense que les gens n’ont pas le droit de « stimuler leurs parties génitales ». J’étais son coloc à la fac. À l’époque, il n’était pas de cet avis.»

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