Symbolisme cartoonesque pour le dernier clip de Pollyn

Non sans rappeler les analogies plus ou moins subtiles du clip du Mind Mischief de Tame Impala, mais dans une esthétique beaucoup plus frontale, le trio afrobeat Pollyn s’attaque à la métaphore et à la symbolique sexuelle dans son dernier clip, Dark Tokyo, tiré de leur prochain album Distress Signals, à paraitre le 13 mai prochain.

Au rythme d’un battement de coeur, la batterie échauffe les esprits dès l’ouverture du clip où l’on voit un homme esseulé, recroquevillé dans le coin d’une pièce parsemée de fluide corporel. Arrive alors une femme alien, qui l’initie aux plaisirs de la chair pour finir par tomber amoureux après une longue orgie à base de tentacules et de symboles phalliques.

Le type derrière tout ça, Adam Jay Weismann, qui avait déjà travaillé avec eux sur l’excellent clip du no-wave How small we are, explique au site The Creators Project :

« Je voulais que les corps soient en train de fondre ensemble lors d’une rencontre sexuelle , ce qui pourrait être vu comme l’amour ou la luxure. J’ai vu ces deux personnages comme des corps qui avaient besoin de se réunir à cet endroit précis pour se transformer en une entité complètement différente […] Cela relève plus de la science-fiction que du romantisme. Telle était leur mission, celle de se rencontrer à Tokyo afin de pouvoir fusionner« 

Un Roméo et Juliette dystopique à la sauce cartoon – vous verrez, cette comparaison fait sens.

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