Encore un sex toy connecté, encore une campagne Indiegogo

Le futur de la masturbation, c’est le nouveau marché à la mode. Steven Csanyi l’a bien compris. Cet entrepreneur canadien installé à Hong Kong espère s’imposer dans le coeur des fappeurs à l’aide d’un nouveau gadget sobrement baptisé eJaculator. Enfilez le casque de réalité virtuelle, parcourez un catalogue entièrement gratuit de films pornographiques, choisissez votre séance du jour à l’aide de la télécommande sans fil, fourrez votre membre dans le masturbateur connecté et laissez la machine faire tout le travail en harmonie avec les images.

Pour obtenir de quoi réaliser son projet, Steven Csanyi a choisi de rester fidèle à la mode et s’est inscrit sur le site de financement participatif Indiegogo. A 21 jours de la fin de la campagne, le canadien a déjà obtenu 38 000 des 48 000 dollars qu’il réclame. Il faut dire que les prix pratiqués par l’entrepreneur sont étonnamment bas : pour 125 dollars, le masturbateur, le casque, la télécommande et toute une gamme de vidéos gratuites sont à vous. Il semble que les contributeurs aient trouvé ça convaincant. Au Tag, on trouve ça bizarre.

Bizarre comme la vidéo de promotion qui accompagne le campagne Indiegogo d’eJaculator (même si c’est une petite mode visiblement). Steve Csanyi y vante les mérites de son produit avant de passer la parole à quatre heureux testeurs que l’on suspecte sérieusement d’être ses potes. Affublé de son post-it « Test Unit », le casque de réalité virtuelle de la vidéo ne ressemble pas vraiment au produit rutilant qui nous est promis par les images de la campagne. Quant au masturbateur lui-même, on en cherche encore la trace. Tout comme la télécommande et le catalogue de vidéos. À trois mois de la commercialisation annoncée d’eJaculator, c’est plutôt fâcheux.

Si vous tenez réellement à vous offrir un sex toy futuriste et connecté, rabattez-vous sur l’onéreux Twerking Butt de PornHub, l’Onyx de Kiiroo ou le Lovense (déjà compatible avec Virtual Real Porn). Et pitié, assez de campagnes Indiegogo.

Aucun commentaire. Laisser un commentaire

Laisser un commentaire