La capote du futur roule à l’hydrogel

Si les préservatifs sont indispensables, ils ne sont pas toujours appréciés des utilisateurs. Ces derniers ne sont peut-être pas bien informés du marché des petits capuchons et ne savent pas forcément lequel est le plus adapté à leur engin. Quoi qu’il en soit, un groupe de chercheurs australiens de l’université de Wollongong a décidé de changer la donne et d’allier l’indispensable à l’agréable en redorant l’image de la capote.

Avec la coquette subvention de 100 000$ obtenue grâce à la fondation de Bill & Melinda Gates, ces chercheurs se sont penchés sur le matériau hydrogel pour remplacer l’habituel et parfois litigieux latex, déjà utilisé pour les lentilles de contact et s’approchant du tissu humain.

Après neuf mois de durs labeurs, les résultats s’avèrent plutôt concluants. L’hydrogel semble efficace contre les valeureux spermatozoïdes et les IST, le tout avec un « toucher peau ». Les chercheurs ne comptent pas s’arrêter là et veulent ajouter d’autres fonctionnalités non-négligeables à ce préservatif nouvelle génération. Ils imaginent par exemple un préservatif auto-lubrificateur, biodégradable et qui délivre une petite dose de Viagra. Une sorte d’inspecteur Gadget du condom.

Il ne manque plus que quelques tests pour savoir si l’hydrogel pourrait bien définitivement prendre la place du latex. On croise les doigts devant cet horizon plein de promesses et de douceur peau de pêche.

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