C’est dans les vieux POV qu’on fait les meilleures soupes

Ce nouveau bon fappeur est encore un POV, c’est normal, c’est encore moi qui l’écrit ! J’aime mon porn comme mes souvenirs, déformés, sur-amplifiés, comme si tout était passé à travers un fish-eye façon Smack My Bitch Up. Avec un POV à la GoPro, les corps perdent leurs proportions mais je m’en fous, l’important c’est avant tout d’y croire avec ses sens.

Quand je lance un porn, j’ouvre mes bras en grand et je respire à fond — j’essaye de capter son essence. Tout se passe en quelques secondes et quelques clics dessus : est-ce que ça me plaît ou pas selon mes critères habituels (transgression, immersion, perversion ou abandon). Si oui, je questionne ma teub « prête ou pas ? », si elle me fait un clin d’oeil, on y va, sinon on passe à autre chose. Si on se met d’accord et qu’on s’y enfonce bras-dessus, bras-dessous, mon ciboulot s’active à son tour pour se balader mentalement dans la vidéo afin de s’immerger totalement et y croire bien au-delà de l’image. À la fin, si tout se passe bien, on jouit et on est bien. Ainsi va la routine du porn le soir, de la découverte au plaisir joyeux et solitaire.

Si j’ai mis cette vidéo en favoris sur l’hamster, c’est qu’il y avait sûrement une bonne raison mais je ne me rappelle plus laquelle. À vous de deviner pourquoi mais la réponse est assez simple… Ce n’est pas le gland chelou du type qui m’a ému mais plutôt mes obsessions qui me hantent, comme toujours.

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