Dillion Harper et la table à traire

Une « milking table » c’est comme un glory hole à l’horizontale, avec une personne qui ne se cache pas. En gros, c’est ce que proposent les salons de massages asiatiques où vous ne voyez jamais personne entrer à part des hommes avec des grands imper, un chapeau et l’air nerveux. Quant au concept de « milking », qui se traduit tout simplement par « traire », ça ne veut pas dire s’occuper astucieusement de vos montées de lait mais bien de prendre une teub pour un pis de vache et d’en extraire la divine substance (pour en faire des crêpes pour la Chandeleur par exemple). Ici, on est dans la zone la plus simple du milking, qui s’apparente au hand job, mais les plus aventureux d’entre vous sauront explorer avec gourmandise le tag « prostate milking ». Quant à ceux qui trouvent que le lait en poudre, c’est vraiment de la merde, on leur conseille d’aller voir du côté des « milking tits » (aussi appelé lactating). Mais revenons maintenant à cette drôle d’histoire de table à traire.

Le récent studio Milking Table (qui appartient au réseau Gammae) s’est spécialisé dans cette niche un peu curieuse qui tente de ringardiser le simple « coup de main », avec un certain succès si on en croit le nombre de vues sur Pornhub. Le décor est pourtant invariablement le même, la différence entre les scènes se situe uniquement sur le casting, tout comme dans les studios de l’anglais JT (ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est aussi leur conseiller « tube »). Dans cette scène, on retrouve mon obsession unique et totale pour Dillion Harper, qui continue d’étendre son magnétisme dans mon historique. Sur le papier, ce porn pourrait être d’un ennui sans nom mais avec sa lingerie vulgaire qui touche au sublime, le négligé de sa culotte qui laisse entrevoir l’objet du délice et sa capacité d’abnégation, on atteint sans forcer le tag parfait.

Plus loin que les tags, je préfère réfléchir à ma position par rapport à l’image, si je me projette, si j’observe ou si je m’immerge, ça conditionne mon fap. Ici, je prends la position du petit copain admiratif de sa copine, je me pose exactement au même niveau que la caméra, allongé sur mon coude, la tête qui se repose sur mon poing. Je fappe négligemment devant Dillion, ma meuf et son amour du travail bien fait. Mais comme je suis un vilain jaloux, le mec sur la table c’est aussi moi, c’est mon petit don d’ubiquité (ou de narcissisme), qui règle bien des problèmes dans le porn.

Image en une tirée de Baby’s got a temper de Prodigy.

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