Golden Age : « la malédiction de la femme chat »

Je vous parle d’un temps, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Le porn en ce temps-là, accrochait les permanentes comme des lilas sur nos VHS. Et si l’humble garni, qui nous servait de nid, ne payait pas de mine, c’est là qu’on s’est connu avec John Leslie, moi qui criais fapping et lui qui filmait comme personne les filles nues.

Le Golden Age du porno, ça voulait dire on est heureux. Le Golden Age du porno, nous ne fappions qu’un jour sur deux.

Dans la vallée de San Fernando, ils étaient quelques-uns à préparer leur gloire. Pas vraiment miséreux, ils tournaient des chefs-d’œuvre sans trop y croire. Ils avaient des directeurs photo pour faire de beaux éclairages et aussi des idées pour créer de bons montages. Contre un bon scénario et un casting éblouissant, les producteurs offraient bien plus qu’un repas chaud.

Le Golden Age du porno, ça voulait dire des films jolis. Le Golden Age du porno, ils avaient quand même du génie.

Souvent, il leur arrivait, sur les plateaux de tournage, de passer des nuits blanches. Mettant en scène de vrais fantasmes, les plus fous, les plus sales. Et ce n’est qu’au matin qu’ils s’asseyaient enfin devant un café-crème, épuisés mais ravis. Fallait-il qu’ils aiment le porn et qu’ils aiment la vie.

Le Golden Age du porno, ça voulait dire qu’on se fait chier à tourner des trucs cools. Le Golden Age du porno, ils créaient bien plus que l’air du temps.

Quand ils arrivent en boîte, Rocco et Raven aperçoivent un couple baisant. Au milieu des danseurs, leurs gestes lents et passionnés, comme personne n’avait osé, finissent en outrage. Nue, Ashley Nicole ne rougit pas de s’offrir ainsi. Cette bite dressée, cette poitrine dévoilée occasionnent une grande émotion chez le fappeur frustré ; me voilà concluant enfin avec la petite brune aperçue au dernier Fap Club. Et le film continue entre domination et exhibition au charme désuet, mais qui produit, encore et tout de même, son effet.

Le Golden Age du porno, ils étaient jeunes, ils étaient fous. Le Golden Age du porno, ça veut toujours dire quelque chose de nos jours.

« La malédiction de la femme chat » est découpée en quatre parties. L’intro vaut le coup de fap et la scène de Zara Whites à cheval entre les 2e et 3e tronçons aussi. Le reste est à votre appréciation.

Tags : #hairy #pornstars #vintage
Note xHamster : 91 % (sur les quatre)
Meilleur com : this catwoman can ride me anytime

Aucun commentaire. Laisser un commentaire

  • Je ne crois pas trop me tromper, mais il semble bien que la scène d’intro soit un hommage à celle qui ouvre Les prédateurs de Tony Scott. Deneuve et Bowie qui vont chasser de la chair fraiche dans la boite et jaugent qui se trouve sur la piste avant de choisir leur proie, ambiance assez similaire tout ça… 🙂

    http://www.youtube.com/watch?v=L852uDRskQg

  • A la base il y a surtout La Féline de Jacques Tourneur. Le film en est une parodie hommage plutôt bien fichue pour ce que j’en ai vu du début, la scène dans les rue prise du point de vue du « fauve » invisible.

  • Je ne voudrais pas être trop tatillon mais avec ce film de 1991, on n’est plus vraiment dans le Golden Age…il aurait fallu remonter quelques années auparavant…pour un véritable fap du Golden Age..
    Ceci dit, ce film est plutôt réussi.

  • AU MON DIEU, vous avez retrouver le premier porn que j’ai vu dans ma vie. Je me souviens encore de mon frère, fière de sa découverte, mettant la VHS enregistré par mes parents, dans le magnétoscope. De cette scène de sex en contrejour et de cette panthère dans la rue. Vous m’avez fait retomber en enfance. Ca représente tellement pour moi.

    GODLIKE FAP

  • Je reste pour le moins attaché au porno des années 90 , Babe watch , Boobarella , Tommy Knockers , en voila des classiques

Laisser un commentaire