Le renouveau du food porn s’appelle cronut

Le Messie est de retour. Un jour un croissant copula avec un donut et le cronut naquît. Sa forme, il la tient de maman donut ; sa pâte, de papa croissant. Le tout recouvert d’un glaçage rosé. Dans un monde où les viennoiseries s’envoleraient en l’air, on jouirait de la crème pâtissière, on défèquerait enfin de la mousse au chocolat et on se branlerait avec un cronut. Dans la réalité, c’est Dominique Ansel, chef français installé à New York, qui a eu la brillante idée de mélanger les deux pâtisseries. Il faut se lever tôt pour enfourner le divin enfant dans sa bouche, car l’invention n’est distribuée qu’à petite échelle. L’avenir de la branlette au cronut est encore loin, mais on y croit tant son potentiel est énorme.

Le plus grand défaut de son ancêtre le croissant, c’était sa forme phallique. La possibilité foodporn était alors limitée à un simple enfournage buccal. Le cronut et son nappage vont beaucoup plus loin dans le délire. Désormais doigts, coups de langue et bites pourront s’en donner à cœur joie dans cette viennoiserie. Lorsque le cronut sera mondialement répandu, il y a fort à parier que beaucoup iront s’amuser à aligner ces cockrings comestibles le long de leur chibre. Que les gourmets ne perdent pas espoir, la tentation du donut hole luisant de graisse va bientôt prendre fin.

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