Rencontre avec Matt Tracker, fétichiste des femmes musclées

Matt Tracker est un fappeur pas comme les autres, son porn à lui c’est les femmes musclées, les culturistes. Une obsession qu’il a développée étant petit et qui fait partie dorénavant de son quotidien. À l’aise dans ses fantasmes, il a accepté de répondre à nos questions pour connaître un peu plus ce milieu où l’excitation se conjugue avec des gros muscles saillants.

Peux-tu te présenter brièvement ?
Matt Tracker, j’ai 33 ans, j’habite dans le nord-est et je suis un dingue des nanas musclées.

Qu’est-ce qui te fascine tant chez les culturistes ?
Beaucoup de choses… J’aime surtout quand elles ont des gros muscles, plus c’est gros, plus j’aime. C’est ce côté masculin et féminin mélangés. L’association d’un joli visage féminin sur un corps bodybuildé masculin. Ça me rend fou, dingue, étrange.

Dena Westerfield

Dena Westerfield, un des plus grands fantasmes de Matt Tracker © TomNine

T’es attiré par la transsexualité ?
J’ai découvert ça y’a pas si longtemps, pendant des années c’était juste des femmes musclées. Quand internet est arrivé j’ai forcement exploré le truc et j’ai découvert les shemales. Je me suis posé la question : est-ce que je suis un peu bi, un peu homo ? Mais mon attirance s’arrête là. Autant j’aime bien une nana avec un sexe d’homme, autant un mec qui veut devenir une nana ça ne m’excite pas ; ça ne va que dans un sens.

Comment as-tu développé ce fétichisme ?
Je me suis forcément beaucoup posé la question. Je me souviens, assez jeune j’ai commencé à regarder dans les librairies les magazines comme Muscle & Fitness ou Flex… Et c’est à ce moment-là que j’ai regardé les femmes en couverture et je me suis senti tout chose. À 10 ans, je ne me rendais pas forcement compte de ce que ça impliquait. Puis au fur et à mesure, j’ai développé ce fétiche en achetant des magazines, en allant sur le net, en achetant des DVD…

oboy robert crumb

© Robert Crumb

Vous vous appelez les “schmoes”, ça veut pourtant dire “débile” pourquoi ?
Le terme exact est — il me semble — lié à Robert Crumb qui aimait bien les femmes fortes et qui se définissait ainsi. Au départ, c’était plutôt une insulte comme “nerd” puis finalement le terme est resté.

Vous êtes une communauté ?
Communauté, au sens large. Ça reste en ce qui me concerne seulement virtuel. Des forums, des sites spécialisés, beaucoup de mecs qui exploitent le filon, des mecs qui proposent des services avec des nanas dans le business, des webcams, des “sessions” (de l’escorting ndlr). Il y a une majorité de nanas qui font ça derrière leur ordi et une partie qui font des sessions, qui viennent exprès à Paris ou font le tour du monde pour rencontrer des mecs comme moi.

Il y a une différence entre les « schmoes » et les simples amateurs de culturisme ?
La différence que j’ai pu voir à travers tous les forums que j’ai suivis, c’est que certains voient ça — et je doute un peu de leur sincérité — pour la beauté du sport. Ils vont suivre les résultats, les nanas, leurs avancées, regarder les compétitions. Ces mecs-là vont se cacher derrière un argument un peu plus noble. On peut donc faire une différence avec les mecs comme moi qui sont beaucoup plus dans le porno.

Tu te déplaces voir ce genre de compétition ?
J’aurais bien aimé, mais faut dire qu’en France, y’en a pas lourd, voire pas du tout. De temps en temps je regarde si y’en a dans le coin, les plus proches sont en Allemagne, les plus réputées aux États-Unis.

Il y a des filles qui en font en France ?
Il y en a, mais vraiment pas beaucoup. Ces dernières années, il y a eu une espèce de tendance à vouloir “dégraisser le mammouth”, les organisateurs veulent faire baisser les muscles des nanas et faire du fitness, une compétition un peu plus légère pour ramener plus de gens. Les grosses culturistes y’en a plus des masses finalement, surtout en France.

Au niveau porno, comment ça se passe ?
Il y a certains sites spécialisés selon les divers fétiches, il y a qui sont assez soft et donc du coup t’as les sites qui restent en surface — même si encore une fois on sait que c’est pour la bagatelle — et des sites beaucoup plus crus et qui sont ouvertement cul.

Cam Denise Masino

Et pour les webcams ?
Il y a des nanas qui ont leur entreprise comme Denise Masino (qui a son business depuis des années) et des sites communautaires comme Muscle Angels ou Herbiceps.

Comme il n’y a pas forcément de la nudité, est-ce que Youtube est un peu votre Youporn à vous ?
Oui et non, dès qu’on peut on va y jeter un oeil, mais généralement ce sont des vidéos officielles (comme Muscle Angels) et comme les mecs qui les mettent en ligne n’ont pas les droits, les vidéos ne restent pas bien longtemps en ligne. En fait il reste pas grand chose. On préfère se refiler nos vidéos entre nous, « sous le manteau ».

Sur les tubes porno il n’y a quasiment rien non plus, on trouve surtout la version gay. Tu as une idée pourquoi ?
À part le côté copyright, si Muscle Angels fait une vidéo avec Alina Popa, ils n’ont pas envie qu’elle se retrouve gratuite, c’est ma seule explication. J’avais posté des vidéos au début (mais sur Youtube) et très rapidement ils ont fait sauter les vidéos.

Il n’y a pas de sextubes dédiés à ça ?
Effectivement non. Ça va être du coup une branche dans un tube et encore c’est pas très représenté.

Est-ce qu’il y a deux branches chez ces filles, celles qui assument le porno et celles qui le rejettent ?
Pour certaines sportives montrer son corps est déjà un côté exhibo, donc par essence elles le sont toutes un minimum. Il y en a qui en font beaucoup, et d’autres moins, même si ça reste des photos “soft” ou “artistiques”, elles finissent toutes par le faire.

BETTY PARISO

You took too much, you took too much… (ici Betty Pariso)

Tu m’as parlé de Denise Masino qui en abusant de stéroïdes a développé un énorme clitoris, c’est ton truc ?
Oui, le côté transsexuel, avec un petit pénis. Une nana qui commence à devenir un mec…

Elle calcule d’ailleurs la longueur de son clitoris, c’est courant ?
Y’en a pas beaucoup qui jouent là-dessus, car généralement elles le subissent, mais ça arrive. Certaines l’assument pleinement et savent que ça va plaire aux mecs, donc elles le font.

Elles mettent un peu leur vie en danger en faisant ça, non ?
Bien sûr c’est dangereux, ça va jusqu’à la mort pour certaines, mais comme dans tous les sports où y’a des abus de dopage, ce n’est pas exclusif au culturisme.

Tu peux nous parler des sous-genres dans le culturisme porn ?
Watermelon Crush : des nanas qui prennent une pastèque et qui l’éclate ou qui la mettent entre leurs pectoraux, leurs cuisses… et ça regroupe un peu toutes les démonstrations de force, où elles éclatent une canette, tordent une barre de fer… Pour certains ça a un côté excitant, car ils s’imaginent être à la place de l’objet en question.

Scissors : c’est d’être coincé entre les cuisses de la nana et d’être écrasé par elle.

Lift and carry : c’est la nana qui te porte, te soulève et fait ce qu’elle veut de toi. Il n’y a pas forcement de souffrance, elle t’emmène à droite à gauche, elle t’attache, te tient…

Shirt Ripping : c’est la nana qui déchire son tee-shirt et qui du coup apparaît nue ou avec un soutif, un peu comme Hulk.

Ball-busting : c’est pour les mecs qui aiment bien se faire taper dans les roustons, mais par des filles musclées.

Workout : c’est voir la nana en salle s’entraîner. Y’a un côté très officiel, on les voit à l’entraînement, elles expliquent leur diet, leurs exercices, le temps qu’elles passent “pour la beauté du geste” et y’a tout le côté excitant qui va derrière.

Wrestling : la lutte, tout simplement.

Armwrestling : les bras de fer où le mec perd à chaque fois.

Muscle-workship : la nana qui se fait caresser par un mec, qui lui met de l’huile, c’est beaucoup plus doux et aussi sexuel.

Pec Bouncing & Quad Shaking : une nana cadrée court qui fait remuer ses pectoraux ou ses cuisses. Y’a un côté très hypnotisant dedans.

Ça correspond à un idéal féminin pour toi ou ça reste du fantasme ?
C’est un peu des deux, c’est un fantasme, mais j’aime pas que ça, je ne suis pas exclusif.

Si tu devais faire un top 3 des filles qui te rendent le plus dingue, ça serait qui ?
Marja Lehtonen, Cindy Phillips, Alina Popa.

Marja Lehtonen

Marja Lehtonen

Cindy Phillips

Cindy Phillips

Alina Popa

Alina Popa

Si tu devais créer un porno idéal, ça ressemblerait à quoi ?
De temps en temps, j’écris des petits scénars fantasmés, mais un vrai porno réaliste ça serait plusieurs culturistes qui rencontreraient des femmes qu’on va dire “normales” et les voir être excitées par les culturistes. Il y a de temps en temps des pornos lesbiens comme ça, mais pas assez à mon goût.

Sinon des scènes de cul “normales”, des nanas qui font des trucs hétéros, au final très peu passent le cap de la pénétration.

Matraker nous a recontacté quelques jours plus tard après le passage de la grosse compétition de culturisme féminin Ms. International, qu’il a suivi derrière son écran, il a souhaité nous en dire plus sur l’esprit des compétitions pour un fappeur comme lui.

[youtuber youtube=’https://www.youtube.com/watch?v=uYY6bnpNWDM’]

Chacune de ces compétitions est vivement attendue par tous les types comme moi, c’est à chaque fois l’occasion de retrouver nos idoles, de découvrir de nouvelles têtes, de constater les progrès de chacune… et, bien entendu, de fapper comme des dingues. Dans ce monde où le muscle féminin n’est pas vraiment bien représenté, ce genre de rendez-vous « officiel » fait office d’exception et concentre (presque) toute notre lubricité.

Il faut d’ailleurs savoir que beaucoup de types profitent de ces compétitions pour rencontrer des nanas, qui font une grande partie de leur business lors de ces sessions prévues de longue date. Derrière tout le côté officiel, professionnel de la compétition se cache donc un côté bien plus sexuel, officieux et excitant.

Malheureusement, je n’ai jamais pu assister à une de ces compétitions, mais ce genre d’évènement est énormément couvert par les médias spécialisés et les amateurs des gros muscles féminins. C’est à chaque fois un plaisir gigantesque de découvrir la nouvelle fournée de nanas musclées, tranquillement installé derrière mon ordi, un rouleau de sopalin à portée de main…

Ms. International

Ms. International

Pour moi, les vidéos de compétitions fonctionnent comme un porno presque parfait. Elles durent une heure/une heure et demie et tu sais comment les choses vont se passer… Il y a d’abord la mise en bouche, avec le côté « pro » de la chose (comparaison entre les meufs, poses obligatoires…) et vient ensuite le posing de chacune des participantes. Tout ça fonctionne un peu comme un menu à la carte : il y a une présentation rapide des plats et je choisis ce que je vais manger… Je peux me resservir, prendre un plat supplémentaire… Et puis, cerise sur le gâteau, le bouquet final : le pose-down ! C’est vraiment le moment le plus attendu, l’apothéose de la compétition et donc, la fin du film porno… Remise des prix, générique et on remballe.

Beaucoup de ces nanas sont d’ailleurs parfaitement conscientes de l’effet qu’elles produisent sur les mecs dans mon genre et elles en jouent à fond, ce qui augmente encore plus l’excitation…

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  • Merci pour l’article . Je pense être moins fetish que lui sur le sujet . Mais je dois avouer que j’aime bien aussi. Comme une belle shemale passive. Tu te dis bah pourquoi pas.
    Certaine culturiste femme sont jolie je trouve. ‘Fin elles ont quelques chose Denise masino ou Melissa dettweiller sont bien. Elles ont vraiment quelques choses (melissa est carrément jolie je trouve)
    Les deux dont ils parlent alina popa et cindy philips ont vraiment quelques choses aussi je trouve.
    Peut etre est ce le fait d’avoir pratiqué du powerlifting et savoir la galère que c’est de passé sous la barre de dev couché qui me fait kiffer ce genre de nana (je parle pas de fetish genre soumission par femme musclé, pastèque entre les cuisses et autres)
    bref 3615 ma life je bande sur les meufs musclée

  • Pffiou ! Elles font peur quand même… 😀

  • Bah j’ai trouvé ça juste après avoir lu l’article. Ça doit être leur double masculin (gay?).

    http://www.liveleak.com/view?i=678_1368882939

  • j’ai bien aimé le sujet,je suis moi méme fan de femme musclée et puissante.

  • Je partage cette passion
    j’aimerais rencontrer des bodybuildeuses, ces montagne de muscles me facinent depuis ma plus tendre enfance
    J’avais croise une trapéziste hyper musclée et depuis j’en suis dingue ( j’avais 5 ou6 ans)
    Qui peut me tuyauter pour réaliser mon fantasme, même en payant, même si il y a de la violence de sa part.
    Mon fantasme suprême, c’est une motarde bodybuildee, nue dans sa combinaison de cuir et m’emmenerait a 300 a l’heure je me blottirais contre ses fesses je m’accrocherais a ces seins et Apres un rodéo infernal a moto, un rodéo infernal dans son lit
    Je payerais tres cher pour vivre un moment pareil
    Qui peut m’aider a le réaliser
    Merci d’avance a toute personne pouvant me conseiller
    Jacques

  • Bonjour à tous,
    Beaucoup de plaisir à lire le témoignage de Matt et les commentaires, je me sens moins seul .. lol ..
    De Suisse .. , 60 ans, depuis très longtemps je fantasme sur le muscle féminin. Pas forcément avec un gros volume, mais surtout avec une super définition et les veines qui vont avec … Malheureusement, pas souvent rencontré de près ou dans l’intimité … Mon attirance va aux bras, en particulier biceps et épaules, à caresser, toucher, lécher … , et aux longs et gros clitos …
    J’apprécie aussi beaucoup Denise Masino et Melissa Dett Weiler !
    En espérant toujours et encore trouver une telle femme …
    Merci de m’avoir lu.
    Jean-Marie

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