Flashing, coucou tu veux voir ma bite ?

L’exhib c’est un peu mon domaine, je m’y balade nue sur mon cheval, crinière au vent, galopant fougueusement de bourgades en bourgades aux noms exotiques tels que #public #beach ou encore #fuckfest. Dernièrement il pleuvait, j’avais froid et mon cheval était fatigué, je me suis donc arrêtée dans le village le plus proche répondant au doux nom de #flashingcock (fin de la métaphore).

La première fois que j’ai aperçu la catégorie Flasher, Flashing sur mon bien aimé TubeGalore, je me suis réellement demandée ce que c’était ; au moins avec #anal pas de doute, tu sais à quoi t’en tenir. J’ai donc regardé plusieurs vidéos afin de me faire une meilleure idée.

Flashing dick

Flâner dans les lieux publics

Le Flashing c’est le fait de montrer des parties considérées comme sexuelles de son corps, pour les filles : les seins et le sexe et pour les mecs, leur service trois pièces. De ce que j’ai pu comprendre, l’important dans le flashing demeure dans les réactions des autres, si tu aimes te branler dans les bois pour faire communion avec la nature ce n’est pas du flashing. Il faut des réactions, des coups d’œil discrets, passés au ralenti par le réalisateur de la vidéo, aux regards insistants et rires gênés. Il y a en quelque sorte des « stars » du flashing . D’ailleurs, quand on remonte dans leurs contributions on remarque une certaine amélioration, les mecs investissent dans une meilleure caméra qui permet à leur teub de ne plus être pixellisée, on observe une audace dans le choix des lieux (on passe du confort de la voiture la nuit au métro en pleine journée), il reste néanmoins toujours cette injonction qu’on retrouve dans certains titres de vidéos « look at me ».

[youtuber youtube=’https://www.youtube.com/watch?v=pjS6iHFHf70′]

Pour résumer, je suis passée d’incompréhension à rire nerveux puis dégoût, rire nerveux, seriously ?, dégoût et enfin excitation. Je suis loin d’avoir apprivoisée ce tag en une séance de plaisir solitaire, il m’a fallu y revenir, tomber dessus par hasard au détour d’un chemin de liens, l’apercevoir de loin, puis un jour tapi dans l’ombre il m’a sauté dessus et il a bien fallu que j’admette qu’il me faisait quelque chose. D’un coup, ce tag est devenu excitant à mes yeux.

Je ne saurais pas vous dire réellement ce qui me fait de l’effet, ces jolies bites dressées dans des endroits inattendus dans un bus, un métro ou un café ? Ces regards interloqués qui y reviennent plusieurs fois ? Ces mains qui les frôlent lors de situations rapprochées comme un bus bondé ou un concert en plein air ? Ces éjaculations qui auraient été faciales si la vitre du wagon n’avait pas été là ? Un peu de tout ça. Mon cerveau tordu apprécie ces mecs plein d’assurance la main sur l’engin en toutes circonstances. Il fait appel à ma part de masculinité, il envoie valser mon moi, mon surmoi, ces contraintes sociales, la bienséance et la correction.

Pervers pépère Fluide Glacial

La mince frontière entre flasheur et frotteur

Un jour je suis tombée sur les vidéos d’un mec qui se touchait dans le RER E et dans le métro parisien, les vidéos m’ont mises mal à l’aise. Ces lieux, il m’arrive de les fréquenter, le fantasme s’invite dans ma réalité. Mais il n’y a pas que ça et en regardant les commentaires je suis tombé sur le commentaire le plus intelligent du monde que l’on pouvait faire sur cette pratique :

Ta vidéo ne me plait pas parce que les filles sont seules dans les wagons avec toi, et on lit sur leur visage leur peur, tu les mets mal à l’aise. Le but du flashing n’est pas de faire peur, ni de créer un sentiment d’insécurité. Le flashing c’est censé être fun, excitant, intriguant.

Le souci, c’est la limite très mince entre le fait de flasher et de mettre l’autre dans une situation qui pourrait être une agression. J’ai vu des vidéos où les mecs franchissaient cette limite au point de d’être assimilés aux frotteurs du métro : ces mecs qui se masturbent contre toi sans demander ton accord. On l’aura bien compris ce tag c’est un peu mon tag honteux, je suis la première à monter au créneau sur le consentement, et pourtant la distanciation créée par mon ordinateur et par des environnements que je ne connais pas permet l’excitation.

Il est l’exemple même de ce qui échappe totalement à ma conscience et qui titille fortement mon inconscient parce que dans la réalité le premier mec qui sort sa queue devant moi (hors situation sexuelle) je lui mets mon poing dans les noix. Ce tag est la rébellion de mon inconscient sur mon cerveau si bien contrôlé.

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  • Franchement autant le boobs flash est rigolo , le genre de chose qu’on peut partager avec son père en bagnole et en rigoler (qui n’a jamais croisé de péripatéticienne dans la voiture familiale ….) autant le flashing de queues à coté d’une parfaite inconnue (voire de jeunes collégiennes…) c’est limite ! surtout que je suppose que ce genre gars n’ont pas la délicatesse de flouter le regard outré de la dite personne (sinon c’est pas drole hein! ), du coup n’importe quelle inconnue se retrouve sur un sex tube avec sa tête en arrière plan colée a un phallus fièrement exhibé…. Mouais bof pour le principe, c’est un tag , mais pas le parfait.

  • Et les jolies voisines qui laissent les rideaux ouverts mine de rien, c’est gentil, non ?

  • C’est quand même étrange, cette histoire… Qu’une jolie fille déballe tout devant des inconnus, et c’est marrant, sexy, craquant. Qu’un mec fasse la même chose et ça devient glauque, tordu, pervers.

    Personnellement, si vous êtes un beau mâle bien foutu (et pourquoi pas, bien membré), vous pouvez me flasher quand vous voulez (ou presque).

  • Assez d’accord avec idées libertines, la sexualité féminine, c’est beau c’est mignon c’est innocent, celle des mecs c’est dégueu c’est pervers c’est violent… Avec de pareils clichés on est pas sortis de l’auberge… Si chacun acceptait la part de féminité/masculinité chez tous les individus, le point de vue serait certainement différent.

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