Piercings, couture et sodomie

Beaucoup de mecs sont intrigués par la sodomie. Tout du moins, ceux qui ne l’ont jamais essayée. Pour les autres, le mystère est dévoilé et seule l’angoisse, que personne ne leur autorise l’accès une nouvelle fois, les terrorise.

Personnellement, je connais la sodomie – dans quel sens, la question restera en suspens, hétéroflexibilité oblige. Ce qui pique mon attention, ce sont les piercings. Tout adolescent frustré que j’étais, je fantasmais sur cette tendance en vogue qui consistait à trouer des parties du corps inhabituelles et souvent invisibles. À chaque rencontre féminine, l’interrogation sur le nombre de ces bijoux en métal chirurgical fusait à un moment ou à un autre. Le regard mutin, on me répondait un nombre que je comparais immédiatement aux piercings visibles à l’œil nu. La moindre différence entre ces deux comptes provoquait en moi un bouillonnement que je réfrénais. Je savais me tenir à cette époque.

Tongue piercing

Douleur et sentiments

Désormais, je fantasme moins sur les piercings au clitoris ou ceux qui ornent des seins exemplaires. Le vice et la vertu d’une personne – tout comme son aptitude à la gorge profonde – ne se mesurent pas forcément à l’emplacement du résultat de ces rituels initiatiques plus ou moins barbares. Mais bon, ça fait toujours son petit effet.

Seulement, un piercing, c’est un trou. Pour faire un trou, il faut une aiguille. Et là, ça coince. J’imagine la douleur et je débande. Heureusement, le porno met en scène tout et n’importe quoi. Alors, pourquoi ne pas sublimer cet instant de souffrance, le transformer en point de départ d’un plan SM pas piqué des hannetons. Puis pour augmenter le côté dramatique, rajouter un peu de couture et une bonne raison de pratiquer une sodomie, cette obsession française abordée dans l’interview de Jean Nipon. Il ne reste qu’à doubler la scène française en superposant un langage obscur, à appliquer un peu de rouge pour le fun et hop ! voici un Mauvais Fappeur en puissance.

Tags : #sodomie #couture #piercings #extrem #sado #maso
Note Xvideos : 83,58 % pour 936 votes au total. Ce qui est bien.
Nombre de commentaires : 6 dont un « shit, is that fucking real? »

[NOTE DU PATRON] Tout ça n’est pas sans rappeler la fin de la Philosophie dans le Boudoir du doux rêveur Donatien Alphonse François de Sade, dont l’innocente Eugénie – après moult initiations par Mme de Saint-Ange – trouve brillante l’idée de coudre les lèvres de sa mère Mme de Mistival, précédemment enconnée par son valet porteur d’une bonne vérole, afin de laisser fermenter – de la plus belle des manières – le venin ainsi enfermé.

MME DE SAINT-ANGE : Je crois qu’il est maintenant très essentiel que le venin qui circule dans les veines de madame ne puisse s’exhaler ; en conséquence, il faut qu’Eugénie vous couse avec soin et le con et le cul, pour que l’humeur virulente, plus concentrée, moins sujette à s’évaporer, vous calcine les os plus promptement.

EUGÉNIE : L’excellente chose ! allons, allons, des aiguilles, du fil ; écartez vos cuisses, maman, que je vous couse, afin que vous ne me donniez plus ni frères ni sœurs.

Mme de Saint-Ange donne à Eugénie une grande aiguille, où tient un gros fil rouge ciré ; Eugénie coud.

MME DE MISTIVAL : Oh ciel ! quelle douleur !

DOLMANCÉ, riant comme un fou : Parbleu, l’idée est excellente ; elle te fait honneur, ma chère ; je ne l’aurais jamais trouvée.

EUGÉNIE, piquant de temps en temps les lèvres du con, dans l’intérieur, et quelquefois le ventre et la motte : Ce n’est rien que cela, maman, c’est pour essayer mon aiguille.

LE CHEVALIER : La petite putain va la mettre en sang.

DOLMANCÉ, se faisant branler par Mme de Saint-Ange, en face de l’opération : Ah ! sacredieu, comme cet écart-là me fait bander. Eugénie, multipliez vos points, pour que cela tienne mieux.

EUGÉNIE : J’en ferai plus de deux cents, s’il le faut… Chevalier, branlez-moi pendant que j’opère.

LE CHEVALIER, obéissant : Jamais on ne vit une petite fille aussi coquine que cela.

Gageons tout de même que cette référence littéraire n’était qu’un lointain clin d’œil et que cette charmante fausse rousse se porte aujourd’hui à merveille.

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