Celebrity Pornmatch

Il existe une île déserte dans nos têtes, que le porn n’atteint pas ; que ces chattes faciles et ces coïts sans triomphe ne peuvent salir. Sur cette petite île, dorent au soleil des fantasmes inavouables. Stars déchues ou intemporelles, artistes montants ou gloires éphémères, ces locataires de notre imagination caressent de leur impact audiovisuel nos sexes vers la grande explosion. Plus fort que vos-stars-nues.com, Celebrity Pornmatch dévoile les sombres secrets des rédacteurs du Tag.

Priscilla, cette vie nouvelle – Gonzo

À l’époque de “Regarde-Moi (Teste-Moi, Déteste-Moi)”, la petite Priscilla avait tout juste 13 ans et je venais de franchir ma majorité, le code pénal étant plus que strict à ce sujet, pas moyen de pouvoir l’aborder sans chanter le Maton Me Guette. C’était pourtant pas l’envie qui manquait, en jouant avec les codes de Britney période Baby One More Time mais avec l’ambiance pédo qui faisait plaisir aux darons, elle avait de quoi réveiller la sexualité déviante de n’importe quel homme doté d’un pénis (et ils sont nombreux). Alors, au fond de ma tête, où les juges et toutes les brigades du monde ne pouvaient intervenir : Priscilla jouait avec mes nerfs, se baissait dangereusement et mentait sur son âge. La suite s’écrivait à l’abri des regards, sur les pages de ce porn mental où les fantasmes de ses producteurs prenaient vie, dans ce château de Silling imaginaire où tortures et délices s’entrecroisent.

Tous les regards sont les bienvenus
De filles, de garçons
Après tout ce n’est qu’un rêve doux
Qu’on voit partout

2012, Priscilla avance péniblement dans sa nouvelle vie loin des strass et des paillettes vers ses 23 ans et un 6 ème hypothétique album ; il faut qu’on intervienne. Priscilla, mon petit chou, oublie ta carrière et pense buzz et nombre de vues, y’a plus que ça pour donner la gaule aux producteurs. T’as vu le fric qu’on peut se faire avec une sextape ? T’as déjà payé tes boobs pour Entrevue en 2010, tu peux bien faire un petit effort, non ? On te parle d’une autre audience que Cauet et sa bande d’écervelés, on te parle du peuple de France qui attend ton retour, celui qui respecte le porn et le R’n B mature.

On va te retrouver ces petits habits d’écolière, on va te faire perdre quelques kilos sans Photoshop, on va te refaire cette tête d’enfant sauf que cette fois-ci ça sera légal. On dira que c’est une sextape retrouvée par un ex qui veut se faire du cash, on filmera salement et tu seras un peu gauche pour faire réel. On produit ce truc, on prend la thune et on se casse. Tu susurres “teste-moi, déteste-moi” quand je dis action en te retournant pendant une levrette mal cadrée, tu regardes bien la caméra quand tu suces, tu souris un peu aussi, tu attends ton cum-shot comme tes fans attendaient leurs autographes. Tu nous sors le grand jeu, la tape de ta vie, ta tournée d’adieux. Ensemble on peut faire plier le business de Jacquie et Michel, tu pourras enfin oublier Nice et ses petites ruelles, c’est l’Amérique qu’on te propose au prochain arrêt.

La célébrité ça tient à peu de choses et tu en es la preuve vivante. Si tu veux refaire l’Olympia dans ta tête une dernière fois, baisse-toi, rends vivant le fantasme, deviens ce qu’on voulait de toi.

Sneazzy, fais belek à ta go et viens tourner ma tapesex – Jizzkov

Coucou, Sneazzy, tu me reconnais ? C’est moi, Jizzou, on s’est rencontrés dans mes rêves. Tu ne te souviens pas ? Normal : tu étais tout fou, et déjà sûrement tout foncedé, tu m’as encore tout oublié. Tant pis, je te la fais courte : tu m’as sucé, c’était cool ; on réitère ?

Le truc, Sneazzy, c’est que ton insolence m’excite. Ton côté petit con – précisément celui dont j’ai perdu le manuel en épousant la vie adulte : celle des femmes, des filles et des impôts de mai – m’excite suprêmement. Tu es telle une cerise posée sur mon gâteau, et le coulis de fraise qui coule sur les côtés a un parfum de punition.

Tu admettras, Sneazzy, que ta tête à claques en mérite amplement. Et je suis là pour ça. Une correction dans les règles de l’art : dans la cave squattée par ton pull Champion’s, lumière Kinky, douche dorée et yeux bandés… Tiens, voilà qui explique peut-être pourquoi tu ne te souviens pas de mon visage ; suis-je bête !

Non, je ne suis pas bête, et n’essaye pas de me provoquer avec tes punchlines adolescentes, tu ne prendrais que plus cher. Comment ça, “tu n’es pas pédé” ? Mais ça tombe bien, moi non plus. Seulement voilà : déborde de mon slip une petite bosse quand passe sur Youtube ton petit torse glabre. Alors, pourquoi t’y refuser  ? J’ai besoin d’un beau garçon comme toi pour me faire sucer. Et toi d’un mec barbu, un mec bien membré, pour te faire réprimer ; je ne connais certes pas le second, mais je peux postuler au poste du premier. Intéressé ?

Bien sûr que oui, Sneazzy, alors faisons ça bien : une pipe, une bonne grosse pipe. Comme si “Putain d’Emcee” virait au drama-porn, putain t’aimes si je te crache dans la bouche ? Regarde, je suis grand prince, je t’offre même des punchlines pour ton prochain LP. Qu’est-ce qu’on est belle à 17 ans, tringlé par les biffles d’un marin bulgare. Pas vrai ? Alors sors le grand jeu, et sous le pont Mirabeau coule le sperme.

Clémentine Célarié : Jocaste was a #MILF – GrosMikko

J’écris ces lignes dans l’espoir que celle dont je vais faire l’apologie les lise un jour. Ce n’est pas tâche aisée. Il ne va pas falloir se louper, un faux pas et je m’en mordrai les roubignoles ad vitam æternam. Il nous est tellement plus facile de noircir des .doc en parlant de Sasha Grey ou de Stoya tout en sachant pertinemment que ni l’une, ni l’autre de ces êtres pourtant adorés ne daignera google-traduire nos écrits désespérés, nos lettres d’amour dégoulinantes de fluides facilement identifiables.

De ma malheureuse plume, je m’en vais effleurer un mythe syncrétique, une icône sacrée. Clémentine Célarié. La MILF éternelle. Elle est de toutes les religions, à la fois Nout et Jocaste. Notre maman à tous. La matrice de nos fantasmes incestueux. L’absence de lien de sang n’empêche pas les relents œdipiens. Des images de Clémentine donnant la tétée m’obsèdent depuis l’enfance.

Ça a commencé dans « 37°2 » où l’une de ses trop rares répliques était un magique « Bouffe-moi la chatte ! », cri du cœur d’une femme aux abois à l’intention d’un Jean-Hugues Anglade pataud et obsédé par sa non moins sublime Betty Dalle. Traumatisme. Clémentine n’a jamais été avare en exhibition, c’est aussi de cette façon qu’elle a forgé sa légende. Autre épisode lacté, « Les Braqueuses », navet gentillet où une pertinente montée de lait m’avait fait exploser le slip. Marcel avait sa madeleine, j’ai la poitrine de Clémentine. Deux astres aveuglants. Deux sphères gorgées de soleil entre lesquelles j’ai envie de mourir.

Faites que ses seins m’étouffent, m’écrasent, me concassent. Je veux croquer la Clémentine, l’agrume parfait à chair juteuse. Je ne crains même pas l’overdose en acide ascorbique, car contrairement à la fade mandarine, la merveilleuse Clémentine brille par son absence de pépins, aucun risque de mauvaise remontée. Clémentine, j’avais 10 ans quand je t’ai vue embrasser un séropo sur le plateau du Sidaction, je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait à l’époque, je sais juste que j’avais trouvé ça diablement sexy. Je te pardonne tes écarts musicaux car je sais qu’avec toi, tout n’est qu’amour et honnêteté, cet immonde album de rap que tu as commis, c’était un cadeau que tu faisais à tes enfants. J’espère qu’ils ne t’en ont pas voulu car moi jamais je ne t’aurais demandé de m’attendre dans la voiture à la sortie de l’école. À 54 ans ton enthousiasme est intact, tu arrives encore à hurler de joie devant les caméras. Tu es la plus belle des Mamans.

Adopte-moi Clémentine.

Aucun commentaire. Laisser un commentaire

  • Plaisir de voir Clémentine, grand sourire, poitrine gonflée, à la Bastille pour l’élection de Flamby. Climax de la soirée électorale.

  • « Faites que ses seins m’étouffent, m’écrasent, me concassent. Je veux croquer la Clémentine, l’agrume parfait à chair juteuse. Je ne crains même pas l’overdose en acide ascorbique, car contrairement à la fade mandarine, la merveilleuse Clémentine brille par son absence de pépins »

    Putain, ça faisait longtemps que j’avais pas vu quelque chose d’aussi beau et bien tourné!

Laisser un commentaire