Somewhere behind the scenes

Le boulot, ça peut vite être l’angoisse. Et, double peine, le NSFW existe. OK, on peut toujours contourner le truc avec Reddit et ses gifs cochons mais ça n’est absolument pas pareil, vous en conviendrez. Donc on jette son dévolu sur Youtube et des petites toutes aussi jolies vêtues d’une liquette que sans. Voire plus. Girl next door, obviously. Sinon, à quoi servirait les behind the scenes?

Là, en l’occurrence, le dévolu se mue très rapidement en dévotion à la simple vue du minois angélique de Sam Norton dans mes recommandations vidéos. Un titre concret – Porn Star Screen Test #13 : Sam Norton – inversement proportionnel à un contenu mystérieux, si ce n’est mystique. Trois minutes silencieuses d’un ennui contemplatif. Avec un briquet, des cheveux ou un piercing à la langue, dos à un mur tristoune, ça minaude grave sans cabotiner. Se sentir chatte sans jamais devenir chienne, n’en déplaise à Johnny. Des airs d’Oregon frais qui font penser que Sam Norton reste définitivement la fille avec qui t’aurais aimé découvrir Mudhoney en même temps que tes premiers émois. Mais c’est impossible : outre le fait que t’as arrêté le grunge y a dix ans, la demoiselle a surtout quitté notre Terre (d’après Freeones). Putain de #13. Ceci explique donc, outre une bagatelle interlope sur DickSuckers.com, que sa seule scène soit une party/panties avec Ramon Nomar sur Pure 18 #17, bien moins savoureuse que semblent l’être tes épaules charnues sur Youtube. RIP babe. Je te garderai toujours une place au chaud de mes fantasmatiques et filants modèles. Découverte trop tard, donc, mais découverte quand même. Et qui est l’heureux casteur?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sQMHYIQyxNs[/youtube]

Billywatson3, d’après ce qu’en dit la chaîne Youtube, nantie de 48 vidéos. Parmi lesquelles des séances de maquillage « transformant » les fresh teens Kaylee Hilton ou Riley Reid, des discussions de plusieurs minutes ressemblant plus à des making of ratés qu’à de véritables confessions intimes, et surtout, des Porn Star Screen Tests à ne plus savoir qu’en foutre. Mais… Oui, bien sûr! Screen Tests = Andy Warhol.

Lou Reed – Screen Test

Entre 64 et 66, le pape du pop art réalise plus de 500 Screen Tests, durant lesquels des artistes se laissent filmer. Dennis Hopper, Bob Dylan et même Marcel Duchamp, entre autres, permettront à Warhol d’explorer une nouvelle fois son obsession de la reproduction et du sériel. D’ailleurs, la référence est clairement assumée, mimétique. Ces vidéos sont catégorisées dans la rubrique « When I Wanna Be Like Andy » sur son site perso, IshootPorn.com. Ouais, wannabe. Parce qu’on est loin d’Andy. Encore plus de Warhol. Bien que le silence soit justifié par l’oeuvre warholienne première, force est de constater que des actrices pornographiques complètement atones, que l’on a l’habitude d’entendre crier, gémir, soupirer, ça sonne faux. D’autant que celles-ci ne brillent pas l’intelligence de leur jeu muet. Une Velicity Von plus encline à rouler des mécaniques sur le set est clairement pas à l’aise avec l’intériorisation de son rôle tandis que Flower Tucci, elle, a rien farci au concept et la joue gonzo bitch. Et les prestations convaincantes de Violet Monroe ou Kristina Rose n’éludent en rien l’insurmontable faux pas d’Andy San Dimas. Dommage.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hYT1c5dqf4E[/youtube]

Qui plus est, billiywatson3, tu as oublié le fondement du Screen Test. Rien de plus logique de la part d’un réalisateur qui qualifie son travail d’un laconique Cast. Shoot. Edit. Upload. Repeat., et donc adepte du strict minimum applicable à l’infini. Filmés à l’origine en 24 images/seconde sur deux minutes et demi, Warhol décélère ses frames à la limite de l’altération de la persistance rétinienne soit 16 images/seconde. Résultat : un onirisme qui part du rien, qui naît du brut, qui transcende l’objet cinématographique par l’image et le procédé technique alors que le Porn Star Screen Test fait tapis sur la qualité intrinsèque de comédienne d’une pornstar dont ce n’est pas le métier, de toute évidence. La quintessence de la pureté du non-geste face à l’agitation du vide qui doit être comblé. Certes, billywatson3 ne prétend jamais atteindre le niveau du maître, se délestant du fardeau inspirationnel en avouant volontairement « arnaquer l’un de ses héros » à la reprise du concept de Warhol. Mais faut aller au bout des choses, gazier! À l’image des scènes qu’il tourne pour DogFart.com et qu’il recycle sur ses propres sites Manojob.com ou DickSuckers.com (tiens tiens…), billywatson3 nous sert un porno peu avantageux, un tantinet craspec malgré la présence de certains des plus extatiques regards du game : Zoe Voss, Alexis Texas, Diana Prince, pour ne citer qu’elles. A défaut d’appliquer les préceptes warholiens sur ses Screen Tests, billywatson3 choisit le porno bas de gamme sériel avec du handjob, du blowjob convenus, à destination d’une pougnette peu regardante. Pour tout t’avouer, billy, j’ai cru qu’à l’origine, tu étais le keum de la maquilleuse et qu’on te laissait filmer gracieusement en backstage des donzelles au repos. Désolé.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=f9Lhxnlri-4[/youtube]

Donc, rétrospectivement, on va s’en remettre aux gifs de Reddit. Niveau répétitif, on sera servis et puis, pour la chaleur, un anal N&B de Stoya de cinq secondes, c’est quand même plus gouleyant qu’un POV mal ficelé par un mec dont l’avatar ressemble à un mauvais dessin des Zinzins de l’Espace. Et pour tout le reste, il y a Sam Norton.

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  • bon, a mon tour. vous peermttez passou?Contrairement a BHL, les blogs me ravissent. Si,si tous! Enfin tous ceux que je visite. Ca me permet de prendre la temperature individuello-globale, et via le nombril siouplait!parcequ’une bonne mine peut cacher une mechante tourista, voila!Bon, ok, je sors.

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